au BC Chauray, « Fatou Dieng est une leader naturelle »

au BC Chauray, « Fatou Dieng est une leader naturelle »
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Le BC Chauray n’est qu’à deux pas d’une quête entamée en 2019. Celle d’une montée en Nationale 2. Pour cela, il faudra gagner à Bressuire et Vertou. Si les joueurs de Simon Sterling constatent une hausse, la leader internationale Fatou Dieng doit y être pour quelque chose.

En septembre 2023, le club du président Frédéric Duflos annonce l’arrivée du joueur sénégalais. A 40 ans, elle a un sacré palmarès et s’oriente vers une nouvelle orientation professionnelle mais n’a pas l’intention de devenir figurante. “Je veux jouer, je ne veux pas m’asseoir, a-t-elle ensuite expliqué. Je me sens comme un adolescent sur le terrain. Quand on met l’âge dans nos têtes, on met barrières. »

Encore une bonne pioche pour le BCC, après avoir fait venir l’internationale française Émilie Gomis, toujours marraine du club, en 2018. « Nous avons passé des heures au téléphone avec Fatou pour la convaincre de venir au club, autour de notre projet et du sien de reconversion. Nous avions pour connaissance commune Émilie, avec qui nous sommes toujours très proches, qui lui a confirmé qu’elle pouvait nous faire confiance, se souvient Frédéric Duflos. Elle a vu que nous voulions l’accompagner et elle a dit oui. »

“Elle transmet son patrimoine aux jeunes”

Au-delà de son projet personnel, la dirigeante a aussi souhaité faire partie du projet sportif chaîtréien, elle qui compte un titre de championne de France LFB, un autre en Euroligue et une Coupe de France en 2004 avec Valenciennes, mais aussi deux titres de championne d’Afrique avec le Sénégal. (en 2009 et 2015). « L’idée était qu’elle prenne en charge l’équipe sur et en dehors du terrain. C’est une leader naturelle sur et en dehors du terrain, poursuit le président. Cela fonctionne bien, nous sommes en tête à deux matches de la fin. Elle possède une grande connaissance du basket ayant joué sur de nombreux terrains dans de nombreux pays. Elle parvient à transmettre son savoir aux jeunes joueurs, pour donner l’exemple. »

Pourtant, si les choses semblent en bonne voie dans ce sprint final, la moindre perte de concentration peut s’avérer fatale. Fatou Dieng est aussi là pour apporter de la sérénité. « Avec Minata Fofana, qui est aussi la mère du groupe, et Lesly Matenga, elle fait partie de ces leaders qui encadrent le collectif pour dire que ce n’est pas fini, qu’il y a encore des matches à gagner avant de faire la fête. On l’a vu contre Riez (96-68), le groupe a pris la rencontre au sérieux. Au basket, un match n’est jamais gagné”rappelle Frédéric Duflos.

Un atout sur le sol mais aussi bien au-delà. « Fatou a aussi une vivacité d’esprit en dehors du terrain, elle est rayonnante, ajoute le président. Elle nous aide pour le partenariat avec Maelys (Caloux). Elle joue aussi ce rôle de fédérateur autour du club. C’est bien. »

 
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