Sans faire beaucoup de bruit, malgré ses mèches blondes et ses épaules larges comme un frigo américain (2m02 pour 121kg), il s’affirme, semaine après semaine, comme un capitaine de rade. A tel point qu’avec la grave blessure de Charles Ollivon face au Racing 92, c’est lui qui hérite du brassard de capitaine, devant des garçons comme Baptiste Serin, Esteban Abadie ou Jérémy Sinzelle. Excusez-moi un peu.
David Ribbans ? Pour preuve du côté de Mayol, le géant d’origine sud-africaine fait l’unanimité depuis son arrivée dans le Var à l’issue du Mondial 2023. Cette saison, il semble avoir encore monté d’un cran dans ses performances qui, de semaine en semaine, se succèdent avec brio.
Joueur très puissant, capable d’avancer sans faiblir (c’est le joueur le plus utilisé par Pierre Mignoni depuis le début de la saison avec 1055 minutes de jeu), le grand David est avant tout un leader par l’exemple.
Très rigoureux au quotidien, il apporte également toute sa palette sur le terrain, de ses charges dévastatrices à ses ouvertures de portes grâce à ses bonnes mains, en passant par ses gestes défensifs, à l’image de son retour exceptionnel sur le remuant Cadan Murley face aux Harlequins.
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Véritable tronc d’arbre en mêlée et douloureux également en touche, l’ancienne poutre du pack de Northampton est devenue l’une des coqueluches de Mayol. Qui sera également protégé par Pierre Mignoni ce dimanche face à Sale, en étant placé sur le banc pour souffler un peu.
Sur les traces de Botha
Pour le reste, Ribbans fait désormais partie des tout meilleurs numéros 5 du championnat. Utilisé 15 fois à droite de la mêlée (en 31 titularisations) malgré sa polyvalence, c’est à ce poste que correspondent probablement le mieux ses qualités.
Jusqu’à manger à la table de Meafou et Skelton, encore plus épaisse mais moins dynamique ? On aura sans doute la réponse dans 10 jours, lorsque le semi-remorque toulonnais croisera la route du géant rochelais (si ce dernier se remet de sa blessure), en Top 14.
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Pour le moment, il semble en tout cas être le premier 2e ligne du RCT à marcher sur les traces de Bakkies Botha, depuis son arrêt en 2015. Une juste récompense pour celui qui, raté du Super Rugby en Afrique du Sud, avait s’exiler en Angleterre pour faire carrière. D’autant que cela peut être un détail pour vous, sachez qu’à Mayol, cela compte beaucoup…
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