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Corentin Jacob, the high-level local team of Saint-Pierre de Milizac – abers-iroise – football

Légende: Quart de finaliste et demi-finaliste de la Coupe Gambardella avec le Stade Brestois 29 ans, Corentin Jacob a arrêté sa carrière professionnelle à l’âge de 25 ans, pour rejoindre son premier club, Saint-Pierre de Milizac, avec une trajectoire ascendante continue au cours de ses dernières années. . Crédits photos : Pascal Priol

Il y a dix ans, Corentin Jacob, 28 ans, côtoyait Ousmane Dembelé, Marcus Thuram, Jean-Kévin Augustin, en U16, U17, U18, lors de ses vingt sélections jeunes en équipe de , promotion 1997. « Le plus impressionnant était Ousmane Dembelé, mais le plus préparé mentalement pour ce haut niveau était Marcus Thuram. On sentait qu’il avait les codes du monde professionnel lorsqu’il était encore adolescent ».

Au Stade Brestois 29, lors de sa formation, il a été mis en avant, par son statut de jeune international. Une catégorie à part de future star que n’avaient pas ses coéquipiers de sa catégorie, au Stade Brestois 29, comme Gauthier Larsonneur (AS Saint-Etienne, L1) ou encore Robin Le Normand, titré avec l’Espagne lors du dernier championnat d’Europe 2024 (Atletico Madrid), voir Brendan Chardonnet, dans une catégorie d’âge ci-dessus. « Je leur ai peut-être donné l’envie de voir plus haut, de savoir que c’était possible et accessible. Cela leur a donné de la motivation ».

Malgré un contrat professionnel de trois ans au Stade Brestois en début de carrière, et des prêts à Rodez, Tours FC, Lyon La Duchère, Bastia Borgo, et une dernière année à l’US Concarneau, Corentin Jacob décide, à 25 ans, d’arrêter sa carrière. en tant que joueur professionnel, pour revenir à Milizac, son club de départ. Sans regret ni amertume. «Je suis très heureux dans ma vie aujourd’hui. J’ai trouvé un très bon équilibre, entre ma vie professionnelle (reconversion réussie dans le secteur immobilier), ma vie personnelle et sportive car Milizac m’a permis de garder un bon niveau »concède-t-il.

Concernant sa vie d’avant, et son parcours professionnel, il lui reste visiblement quelques bons moments. « Je joue mon premier match professionnel au Blé contre le Havre AC en L2. Alex Dupont, qui fut mon premier entraîneur au Stade Brestois 29, n’a pas hésité à faire confiance aux jeunes, la deuxième année. Vous commencez à y croire de plus en plus. Jean-Marc Furlan enchaîne ensuite. C’est l’année où j’ai le plus appris en termes de football, mais aussi l’année où j’ai le moins joué. De superbes souvenirs, j’aurais pu y rester, on me l’a proposé, mais j’avais envie d’envisager autre chose. J’ai adoré mon année dans le Finistère Sud..

Avec le recul, et à 28 ans, la question de son positionnement sur le terrain, à l’aise à deux postes clés d’une équipe, milieu défensif et défenseur central, n’a jamais été résolue, et encore aujourd’hui.

«Cela a été l’éternel problème de ma carrière. Je n’ai jamais été stable. Si j’avais opté pour le poste de défenseur central, j’aurais eu une bien meilleure carrière professionnelle. J’en suis sûr aujourd’hui. Je ne regrette rien, j’ai progressé en tant que personne. Le sport est une excellente école de vie. De retour à Milizac, à 25 ans, je me suis installé et j’ai entamé une reconversion professionnelle. d’année en année. en N2 ? Si cela arrive, il faut le faire dans la bonne humeur. Enfin, le fait que cela ne soit pas arrivé dès notre première année de N3 est une bonne chose, car il faut être prêt si l’occasion se présente. en tout cas, l’exemple de Locminé ou de Dinan Léhon, avec qui nous avons lutté pour l’adhésion, nous montre la voie à suivre. L’US Concarneau, j’y ai découvert un club très sain. Pour Milizac, c’est un bel exemple, c’est un club qui n’avait pas beaucoup de moyens, au départ, mais qui avait un gros réseau de bénévoles. des personnes très impliquées au sein du club, à commencer par le président. Il y a des similitudes avec notre club. Vous pouvez profiter du football en jouant selon vos moyens..

Ayant trouvé sa voie professionnelle, Corentin Jacob aimerait la retrouver sur le terrain et briser une étiquette 2 en 1. Sa préférence est claire, elle va à la stabilité dans l’axe de la défense, mais pour son entraîneur, Yohann Boulic, c’est aussi un grand atout, cette polyvalence d’être très bon à deux/trois postes sur le terrain.

L’acceptation est aussi plus facile dans ce club de Milizac qui lui est très cher, avec ses petits frères, qui y jouent, Thomas et Titouan (qui n’est plus gardien et joue arrière gauche) avec la réserve en R2, un père, Michel , qui a été capitaine de l’équipe en DSE, et un grand-père, Michel, qui a également été joueur et entraîneur à Saint-Laurent. Le football est véritablement une affaire de famille pour les Jacobs, avec la volonté d’asseoir ce club de Milizac, leur deuxième famille, encore plus haut sur le plan sportif.

Samedi 11 janvier, à 17h

Stade Pen Ar Guéar, Match National 3

SP Milizac – Stade Plabennécois

 
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