«Ça devient vraiment n’importe quoi» : poussé dehors par le PSG, il n’a pas digéré

Ancien défenseur du Paris Saint-Germain, Eric Rabesandratana n’a toujours pas digéré son éviction par Luis Fernandez en 2001. Interrogé récemment sur la fin de son aventure dans la capitale, celui qui exerce désormais comme consultant a fait part de sa frustration face au manque d’explications de la part de l’entraîneur de l’époque et les conséquences de son départ contraint.

Passé par le Paris Saint-Germain entre 1997 et 2001, Eric Rabesandratana a vu la fin de son aventure dans la capitale tourner au vinaigre. L’ancien défenseur a en effet été l’une des victimes de la nomination de Luis Fernándezsans compter sur lui pour sa deuxième expérience sur le banc parisien. Rabésandratan a quitté le club en 2001 pour rejoindre la Grèce avec l’AEK Athènes. Plus de vingt ans après, il ne l’a toujours pas digéré.

“J’aurais aimé comprendre ses choix”

« Je n’oublie pas ce qui s’est passé et la façon dont il m’a traité. Quand Luis Fernández arrive, du jour au lendemain, il me rejette et me rend responsable de je ne sais quoi… Il a été incapable de me donner une raison valable pour justifier mon retrait de l’équipe et ma mise sur le banc. Je suis allé le voir trois fois pour lui demander des explications en lui disant « Dis-moi ce que je dois travailler pour améliorer mon jeu et jouer » et je n’ai jamais eu de réponse de sa part. C’était donc une énorme frustration pour moi, car j’aurais aimé comprendre ses choix (…) J’ai beaucoup regretté mon départ du PSG, car c’était le point de départ d’une série de problèmes. “, révélé Eric Rabesandratana dans une interview accordée à CulturePSG.

“Quand on n’a plus le droit de se changer dans le vestiaire professionnel alors qu’on est sous contrat, ça devient vraiment un non-sens”

« Finalement, j’ai vécu beaucoup de problèmes après mon départ du PSG, ce qui s’est produit un peu par la force des choses. Car à la fin de la saison 2000-2001, Luis m’a donné une date de départ différente du reste de l’effectif. On s’est retrouvé avec cinq ou six indésirables, avec Pierre Ducrocq, Peter Luccin, Aliou Cissé, et on s’est entraîné avec Antoine Kombouaré. Quand on n’a plus le droit de se changer dans le vestiaire professionnel alors qu’on est sous contrat, ça devient vraiment bête. Avant d’être entraîneur de football, vous êtes éducateur. Que ce soit dans le monde professionnel ou dans le monde amateur, c’est la même chose. Il faut se comporter et faire preuve de respect envers les joueurs. Peu importe les enjeux sportifs ou financiers. J’ai trouvé ça sérieux d’en arriver là. Pour moi c’est une question d’éducation », se souvient-il.