A l’image du poste d’avant-centre, l’OL démontre depuis plusieurs semaines que la concurrence au sein du groupe tire tout le monde vers le haut. Aujourd’hui, Pierre Sage dispose d’alternatives crédibles à plusieurs postes.
La saison dernière, alors qu’il devait sauver le club puis obtenir une place inespérée en Coupe d’Europe, Pierre Sage reposait fortement sur la continuité. Apportant peu de changements dans son 11 d’un match à l’autre, il s’est également appuyé sur les titulaires qui ont énormément contribué dans les dernières minutes. Pour cet exercice 2024-2025. La situation est différente et la concurrence pour une place de titulaire est bien plus forte.
L’entraîneur rhodanien doit en effet jongler avec un effectif nombreux, ainsi qu’avec les semaines de Ligue Europa où les affiches se succèdent. Le turnover est donc logiquement plus important, et il semble porter ses fruits lors des dernières sorties.
Beaucoup de changements par rapport au 11…
En alignant très rarement la même équipe, et surtout jamais deux fois de suite, Pierre Sage a impliqué le plus d’éléments possible. Ils sont onze à avoir joué au moins la moitié des minutes en Ligue 1 et en C3 (soit 810). Quatre ont dépassé les 700 minutes en 18 matchs depuis le début de la saison.
Un point qui favorise l’émulation, même s’il a fallu du - pour mieux fonctionner. On peut ainsi souligner les contre-performances contre Toulouse (1-2), Auxerre (2-2) et Hoffenheim (2-2). “On m’a critiqué à un moment donné, parce que cela nous empêchait d’enchaîner des performances collectives d’un bon niveau, mais aussi parce que le rythme de ceux qui entraient et ne continuaient pas n’était pas à la hauteur. nos besoins. Au fil du -, il fait son chemin, s’est réjoui le coach de 45 ans. Nous en sommes satisfaits et cela se reflète également dans l’épidémiologie : nous n’avons aucun blessé. »
…Mais moins de rotations radicales
C’est vrai qu’à part quelques pépins ici et là, dont Saïd Benrahma Actuellement, l’Olympique Lyonnais n’a aucune raison de se plaindre du remplissage de l’infirmerie. Le résultat d’une gestion visiblement intelligente de la part du personnel, même si cela peut avoir des coûts à un moment donné.
On remarque également que les évolutions en 11 sont un peu plus diluées ces derniers -. On est loin de la caricature du déplacement au TFC avec huit nouveaux joueurs. On remarque également qu’il existe de nombreuses solutions qualitatives à plusieurs postes, parmi les latéraux, sur les ailes et même au milieu de terrain, même si Tanner Tessman et Maxence Il se coucherait n’ont pas actuellement la performance des titulaires.
L’exemple de la concurrence entre les 9
Même chez les numéros 9, les dernières rotations semblent avoir libéré Alexandre Lacazette et Georges Mikautadze. La semaine dernière, l’un a signé un triplé, répondant au doublé de l’autre. “Nous l’avons dit en début d’année. Si l’un marque, il pousse l’autre à faire mieux. C’est aujourd’hui le cas. Par contre, ce qu’il ne faut pas faire selon moi, c’est les aligner tous les deux. Un équilibre a été trouvé dans le système tactique, a insisté notre consultant Enzo Réel Dans Tant qu’il y aura des disparus. Ça marche bien pour le moment, il faut continuer comme ça avec de vrais choix en fonction des profils de match. Peut-être qu’à l’avenir il sera possible de les démarrer ensemble, mais pas pour l’instant.“
Un management qui aurait pu parfois piquer certains garçons, mais qui témoigne des standards que souhaite instaurer Pierre Sage. “Ce n’est pas toujours facile de rester sur le banc. Certains bénéficient de plus de - de jeu que d’autres. A nous de répondre à chaque fois que le coach nous fait appel», a expliqué le capitaine Lacazette. Une méthode qui a priori porte ses fruits, l’OL n’ayant perdu qu’un seul de ses treize derniers matchs, pour huit victoires et quatre nuls toutes compétitions confondues.La compétition est bonne pour tout le monde, quel que soit le poste : gardien de but, milieu de terrain, avant-centre. Elle pousse tout le monde vers le haut», a souligné Nicolas Puydeboisancien gardien de Lyon.
Des positions encore incertaines
Si des questions existent encore à ce sujet, notamment dans la charnière centrale, la formation rhodanienne est sur la bonne voie. Les apparitions rassurantes de Warmed Omarimalgré un - de jeu court (187 minutes, trois matches), pourrait aussi résoudre cette interrogation autour des défenseurs centraux. En attendant, c’est bien un groupe, et pas seulement un 11, qui s’apprête à disputer les dernières rencontres cruciales de 2024.
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