Si les dirigeants ont décidé de se donner un temps de réflexion suite au limogeage d’Ahmed Kantari, avec l’intérim assuré par Stéphane Mangione, le VAFC recherche un nouvel entraîneur. Et un projet de profil est déjà connu. Décryptage.
Un changement de paradigme
Après deux échecs successifs avec Jorge Maciel et Ahmed Kantarile VAFC va très probablement changer d’avis. Exit les coachs inexpérimentés, voire non qualifiés, débutant dans le métier et offrant finalement peu de garanties. Pour tenter de remettre le club sur le chemin du succès et ainsi tenter de s’impliquer dans la lutte pour la promotion en Ligue 2, le staff valencien cherche désormais un coach, français de préférence, au CV bien plus impressionnant. Cela tombe bien, les candidats correspondant à ce profil ne manquent pas actuellement et libres de tout engagement.
Parmi les plus connus, compte tenu d’un réel degré de faisabilité, on retrouve notamment Stéphane Moulinà la recherche d’un nouveau challenge depuis son passage à Caen (2021/2023). Son profil de carrossier confirmé à Angers (2011/2021) séduira à coup sûr. Après avoir vécu un drame personnel, suscitant l’envie de prendre du recul, le technicien de 57 ans est désormais prêt à se replonger. Quitte à reprendre un club de National ? C’est sans doute le plus gros doute à résoudre.
Dans la même veine, à savoir celle d’un entraîneur possédant une grande expérience de la Ligue 1-Ligue 2, David Guion coche également de nombreuses cases. Cependant, ses récentes expériences mitigées, pour ne pas dire ratées, à Bordeaux et Troyes ont quelque peu entamé son attractivité. Là encore, la question de son envie de venir entraîner en National se pose. La situation est la même pour Jocelyn Gourvennecalors même que ce dernier accumule les échecs depuis 2018, sans même parler de ses revendications salariales. Pour les mêmes raisons, sachant qu’il a déjà refusé des avances de clubs de Ligue 2, Philippe Montanier est très probablement un candidat potentiel à exclure.
De l’expérience du National ?
Dès lors, Valenciennes pourrait se tourner vers des profils peut-être moins « attractifs » mais sans doute plus en phase avec sa situation actuelle. Auteur d’une saison 2022/2023 très réussie avec QRM en Ligue 2, Olivier Echaoufni pourrait être une alternative intéressante. Également à la relance, Patrice Garande peut se vanter d’avoir une riche expérience, après des passages plus ou moins remarqués à Caen (2012/2018), Toulouse (2020/2021) et Dijon (2021/2022). Actuellement consultant pour France Bleu Normandiel’entraîneur de 60 ans a néanmoins annoncé qu’il reprendrait du service seulement » pour un club de Ligue 1 ou un club de Ligue 2 souhaitant progresser. »
L’autre considération pourrait porter sur des entraîneurs ayant une bonne connaissance du National, avec une certaine réussite en plus. Si Matthieu Chabertqui a déjà élevé Béziers, Bastia et Dunkerque, n’est pas disponible car en poste à Ajaccio, Laurent Peyrelade pourrait bien être une piste crédible. Après avoir élevé Rodez en 2019, le natif de Limoges porte désormais le club en Ligue 2 pour deux saisons, avant de réaliser une mission commando à Grenoble l’an dernier. Entre les deux ? Une expérience plus mitigée à Versailles, où aucun entraîneur ne parvient vraiment à s’imposer.
À la demande de Jean-Luc Vasseurancien entraîneur de Reims, du Paris FC et de l’équipe féminine de l’Olympique Lyonnais, qui n’a tenu que sept mois sur le banc de Versailles, démis de ses fonctions après un match nul à domicile… contre Valenciennes. Dans le cadre des profils étudiés par la direction du VAFC, Maxime d’Ornano est également libre de tout contrat depuis plusieurs semaines. Malgré un bilan très honorable, dont un quart de finale de Coupe de France face à Valenciennes au printemps dernier, la nouvelle direction du FC Rouen a décidé de s’en séparer. Histoire de laisser la place à Régis Brouard, qui aurait pu être un profil très intéressant pour le club qui s’ennuie.
A défaut, Valenciennes pourrait aussi faire un choix original en se tournant vers Arnauld Mercierqui a officiellement postulé au club. Assez méconnu en France, l’ancien joueur du VAFC (1996/1998 et 2002/2004) possède une solide carte de visite en Belgique, avec des passages plutôt réussis aux Royal Francs Borains et à Seraing. Une époque mentionnée l’année dernière, Éric Chelle vient de rebondir à Oran, après son départ de la sélection du Mali en juin dernier.
Exempt du championnat le week-end prochain, le board nordiste va mettre du temps à réfléchir. Selon les dernières informations, l’identité de l’heureux gagnant devrait être connue la semaine prochaine.
Romain PECHON
Crédits photos : Iconsport
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