“Je veux profiter de cette période pour progresser, pas pour m’entretenir”

Avec 143 apparitions en Ligue 2 sur les quatre dernières saisons, Victor Lobry fait partie des incontournables du championnat. Pourtant, le milieu polyvalent qui a joué à Pau, Saint-Étienne et dernièrement Guingamp est resté sans club l’été dernier. A un moment charnière de sa carrière, le joueur de 29 ans est bien décidé à perdre le moins de temps possible en attendant un nouveau défi.

Photo ©Loïc Baratoux/FEP/Icon Sport

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MyLigue2 : Bonjour Victor, cette période d’inactivité est inhabituelle pour vous, comment gérez-vous les entraînements en solo ?

Victor Lobry : C’était ça le grand défi, une fois la saison commencée et que je n’étais pas au club. Tout au long de l’été, un ancien préparateur physique que j’ai eu en Ligue 2 a eu la gentillesse de me donner le programme complet de ce qu’il faisait dans son club. J’ai suivi le schéma bêtement mais efficacement, j’ai tout fait comme si j’étais en club, avec une grosse séance pour remplacer les journées de matchs amicaux. Une fois que le championnat a repris et que j’ai vu que je n’allais pas trouver ce que je voulais, je me suis dit qu’il fallait que je profite de ce temps pour accumuler de la charge physique et progresser le plus possible. . C’est pour cela que j’ai choisi de ne pas m’entraîner en club, même si j’avais pu. Je ne voulais pas que ce soit de la maintenance. Dans un club, il y a des délais de match, ils ne peuvent pas travailler dur toute la semaine. Lundi est de retour, c’est calme. La veille et la veille du match, ce n’est pas très violent. Sur cinq séances, il y en a deux fortes et une « intermédiaire ». Je m’entraîne six fois par semaine pour me développer physiquement au maximum […] J’ai installé une salle de sport chez moi, j’ai abordé trois préparations physiques pour que mon programme soit vraiment cohérent sans avoir une vision unique. J’ai contacté une nutritionniste pour me remettre en forme et j’ai commencé la préparation mentale. Dans un club, on a tout ça à notre disposition. Là, j’ai dû aller le chercher. Ce n’est pas une situation de rêve mais j’essaie de mieux m’en sortir.

Entre Pau et Saint-Étienne, je suis arrivé libre, dix jours avant la reprise du championnat mais je m’étais entraîné seul entre-temps. Donc, j’étais prêt et j’ai joué directement en tant que titulaire. C’est pourquoi cette fois aussi, je veux être prêt à mon arrivée dans mon nouveau club.

ML2 : Et tu touches toujours le ballon ?

VL : Oui, oui, je m’entraîne de 9h30 à 12h15. Ma séance d’entraînement est divisée en deux, la première partie sans ballon et la deuxième partie avant une heure en salle de musculation.

ML2 : Votre demi-saison à Guingamp a été plutôt réussie (18 matches, 14 titularisations), pourquoi cela n’a-t-il pas continué cet été ?

VL : C’est dommage ! Quand j’ai atterri à Guingamp, j’étais vraiment content. Si le choix de janvier dernier devait être refait, je ferais de même. Je joue, je suis performant, c’est peut-être mes six mois les plus réguliers de ma carrière en Ligue 2. Les négociations commencent, on arrive presque au bout, on est presque tous d’accord et puis il y a l’histoire des droits TV. Le club me dit que la proposition n’est plus à l’ordre du jour : les budgets ne sont plus les mêmes.

ML2 : Ce contexte économique a-t-il compliqué la recherche d’un club ?