Capitaine du LOSC, Benjamin André n’a pas pu snober les journalistes. Il a longuement évoqué la victoire de Lille (1-0), l’anniversaire et l’histoire de son club.
Membre expérimenté du vestiaire lillois, Benjamin André était accompagné de sa petite-fille en zone mixte. Elle admirait tranquillement les caméras, tandis que son père commençait à analyser la rencontre : « Nous avons fait ce qu’il fallait. Rennes, une équipe très athlétique qui a beaucoup fermé. Nous avons eu du mal à trouver de la place. Nous avons quand même réussi à gérer le ballon en première mi-temps. Il nous a peut-être manqué un peu de vitesse dans le dernier mouvement. On a finalement réussi à ouvrir le score, à sortir de l’impasse dans ce match. Je pense qu’on était avant tout ultra-solides. La feuille blanche était importante. Remettre la machine sur les rails et rattraper également nos concurrents. Il faut rester en contact, ne pas rater le train. Je pense que c’était important de rester dans leur dynamique”il commence.
Le milieu de terrain a souligné le fait que les Dogues n’avaient jamais réussi à se mettre définitivement à l’abri malgré leur domination : “Juste, c’est ça qui nous manque (le but du break) à chaque fois, mais nous n’allons pas être exigeantsil nuance. Nous retenons ces trois points. Battre Rennes pour les 80 ans, je pense que c’est une belle fête. » Et il n’a pas tort. C’était magnifique à tous les niveaux.
« Il y a eu un peu de soulagement quand le coup de sifflet a retenti »
C’est à ce moment que Benjamin André se tourne désormais vers les 80 bougies soufflées par le LOSC : « La victoire, c’est un peu la cerise sur le gâteauil savoure. Il y a eu beaucoup d’événements autour du match, avant, pendant et après. C’est un peu différent dans la préparation, ça peut être perturbant. Nous avons essayé de rendre les choses aussi normales que possible, tout en restant concentrés. Mais on est très heureux de pouvoir repartir ainsi après une trêve internationale. Cela ne nous est pas encore arrivé.avoue-t-il, heureux d’avoir pu gommer ce vilain défaut.
A 34 ans, Benjamin André conclut sa visite par un bref retour en arrière : « Le 80e anniversaire du club est spécial. Il y avait beaucoup d’anciens joueurs et c’était important. Cela nous permet aussi de montrer à tous que le LOSC a une belle histoire. Il y a eu un peu de soulagement à la fin, car la victoire rend le parti meilleur. […]
Je suis ici depuis un moment maintenant, six ans maintenant. Il y a eu deux trophées, de belles pages d’écriture, mais il en reste encore beaucoup. C’est une grande fierté de faire partie de cette histoire »il nous a quitté, filant à bout de bras avec la petite génération d’André, dans les couloirs de la Decathlon Arena – Stade Pierre Mauroy.
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