“Quand j’étais à Reims, c’était le premier joueur que je détestais”

Petit événement dans la vie footballistique de Facundo Medina. Cet automne, le défenseur argentin a enfin reçu un appel téléphonique de Lionel Scaloni. Le sélectionneur l’a convoqué à la dernière minute pour rejoindre le pays. Encore assez pour que Medina puisse faire sa valise dans l’heure qui suit avant de se diriger par ses propres moyens vers l’Argentine.

Là, il a joué, certainement une minute. Mais une minute pour la première fois depuis juin 2023. Encore titulaire au Racing, il a peut-être été un peu moins bien loti ces dernières semaines. Mais ce nouveau cap pourrait servir de déclencheur pour la suite des événements. C’est en tout cas une réelle possibilité pour son entraîneur Will Sill.

La sélection, «Ça lui fera du bien»

« Oui, absolument, je pense. Fac, c’est quelqu’un… Quand j’étais à Reims, c’était le premier joueur que je détestais. Parce qu’il m’a rendu fou sur le terrain, mais c’est le premier gars que tu veux avoir dans ton équipe. Et il a besoin de ressentir de l’amour envers sa personne. C’est un Sud-Américain, donc il n’a pas mille secrets avec lui. Il est très honnête, très droit, et je pense que sa sélection et la considération qu’il a reçue de son pays l’aideront dans les semaines à venir. Et si je ne me trompe pas, il a payé son propre vol, il a payé toutes ses affaires, il a tout organisé. Cela prouve donc l’enthousiasme ou la faim qu’il a. Et je pense que quand on peut côtoyer des joueurs de ce talent et de cette notoriété, il ne faut pas hésiter. Il faut y aller, il faut y aller, ça lui fera beaucoup de bien. Et puis il fait un peu plus chaud en Argentine aussi. »