Depuis le début de la saison, le Montpellier Hérault Sport Club est privé de plusieurs joueurs majeurs, notamment Téji Savanier, Becir Omeragic, Joris Chotard, Khalil Fayad ou encore Kiki Kouyaté lors du dernier déplacement au Havre, en raison de blessures ou de suspensions. A Saint-Étienne, Jordan Ferri complétera cette liste. Une situation qui explique forcément en partie les performances médiocres du club, illustrées par une nouvelle défaite en Normandie.
Après ce match, l’entraîneur Jean-Louis Gasset a déclaré qu’avec le retour des absents, combinés notamment à la dernière recrue Nikola Maksimovic, Montpellier pourrait “Trouver le ciel bleu”. On peut en effet penser que les retours de Savanier et Fayad devraient redynamiser l’entrejeu et l’attaque, où la créativité et l’efficacité ont cruellement manqué ce week-end. Chotard et Omeragic, quant à eux, pourraient apporter la stabilité défensive qui manque depuis longtemps. Le timing sera décisif : ces joueurs pourront-ils retrouver leur pleine forme assez tôt pour avoir un impact sur le reste de la saison ? Ces retours seront-ils suffisants ? Il faudra en tout cas être patient car contre le Stade Brestois dimanche, il faudra encore une fois se passer d’eux. Et compte tenu des périodes d’indisponibilité initialement annoncées, même le déplacement à Saint-Etienne paraîtra équitable.
Les retours d’acteurs majeurs seront une bonne nouvelle pour le moral, mais la reprise ne sera pas assurée. Le mal semble évidemment trop profond. Reste à savoir si ces joueurs retrouveront rapidement leur niveau optimal pour relancer une machine collective à la dérive. Avec quatre points au compteur, Montpellier n’a plus le temps et l’urgence est plus que jamais présente dans les murs de Grammont.
Alors véritable lueur d’espoir pour Jean-Louis Gasset ou simple illusion ? Il faudra forcément éviter de précipiter les choses pour les blessés afin de prévenir les rechutes. Autre mode de notre club mais avec le retour de ses forces vives, l’équipe aura forcément une réelle chance de redresser la barre – mais le chemin reste semé d’embûches. Puis en espérant surtout qu’il ne soit pas déjà trop tard.
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