En difficulté en Ligue des champions depuis le début de la saison, le Paris Saint-Germain a néanmoins quelques motifs de satisfaction après le nul concédé contre le PSV cette semaine (1-1), notamment celui d’avoir mis un terme à une triste série de inefficacité.
Cette saison, plus que jamais, il y a un PSG en Ligue 1 et un PSG en Ligue des Champions. Si Paris domine toujours le championnat de France, avec une position de leader et zéro défaite au compteur, le club de la capitale française connaît de grosses difficultés sur la scène européenne. Classé à la 19e place (sur 36) de la nouvelle phase de championnat de C1, le PSG ne compte plus que quatre points après trois journées. Dans le même temps, les hommes de Luis Enrique ont encore raté leurs débuts en Ligue des champions, entre une timide victoire contre Gérone (1-0), une défaite logique à Arsenal (0-2) puis un match nul poussif contre le PSV cette semaine (1- 1). Mais avec un peu plus d’efficacité, le PSG serait sûrement bien plus haut dans le classement, car c’est là que réside le problème de l’équipe parisienne.
94 tirs sans marquer, triste record pour Paris
En effet, en égalisant en début de deuxième période face à Eindhoven, Achraf Hakimi a mis fin à 94 tirs d’affilée sans marquer, soit la plus longue séquence depuis la saison 2003-2004 dans la compétition aux grandes oreilles. Une période sombre qui a débuté en fin de saison dernière, lorsque le PSG a tiré 14 puis 30 fois au but contre le Borussia Dortmund en demi-finale sans parvenir à planter. Puis face à Gérone, Paris a réalisé 26 frappes sans succès, sachant que le but victorieux parisien était l’œuvre du gardien Gazzaniga contre son camp. Même bilan contre les Gunners avec 10 tirs non transformés. Et face aux Néerlandais mardi, Paris a dû attendre sa 14e tentative avant de faire trembler son défenseur Achraf Hakimi. Des statistiques qui montrent bien que l’équipe de Luis Enrique manque sérieusement de réalisme devant le but, avec Ousmane Dembélé comme acteur principal avec des ratés incontournables face au PSV par exemple. L’absence d’un véritable numéro 9 dans le onze de départ de Luis Enrique peut également être considérée comme un facteur aggravant.
Le PSG devra être plus efficace pour se qualifier
Quoi qu’il en soit, si le club de la capitale veut disputer la phase finale de cette nouvelle version de la LDC en terminant soit dans les 8 pour les huitièmes, soit dans les 24 pour disputer les huitièmes de finale, il faudra beaucoup plus précis devant les buts lors des prochaines rencontres. Tout simplement parce que Paris va faire face à un calendrier européen fou, avec des matches à jouer contre l’Atlético de Madrid (6 novembre), le Bayern Munich (26 novembre) ou encore Manchester City (22 janvier).
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