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“Je ne veux pas être négatif”

Brest – Stade Rennais/Hateboer : « Je ne veux pas être négatif »

Avant le déplacement à Brest samedi, Hans Hateboer était le joueur présent devant la presse ce jeudi. Transcription.

Comment se sont passés vos premiers mois à Rennes ?

Je suis heureux d’être ici. Je voulais une nouvelle opportunité, un nouveau club, un nouveau championnat. Je suis content de mon choix. C’est un style différent de ce que j’ai jamais connu. C’est plus physique, on a affronté plusieurs équipes avec des styles différents, avec des ballons longs, en se battant pour chaque ballon. C’est un nouveau style pour moi.

Quel est votre poste préféré ?

J’ai joué principalement comme ailier dans un 3-4-3 en Italie. C’était un peu nouveau pour moi de jouer davantage en tant que défenseur central ici, en Italie, cela arrivait lorsque certains joueurs étaient blessés. Mais ça me va bien aussi. Je peux jouer aux deux postes. Souvent, quand les joueurs vieillissent, ils reviennent sur le terrain, c’est peut-être le moment pour moi aussi !

Comment expliquez-vous le début de saison compliqué de l’équipe ?

Oui c’est compliqué, ce n’est pas ce à quoi je m’attendais personnellement, ce qu’on espérait. Mais je pense qu’il y a une frontière très fine entre un bon et un mauvais début de saison. Si on regarde les matchs, les xG, les choses ne se sont pas passées en notre faveur. Je pense qu’on mérite mieux, sur certains matches notamment. Contre Lens, on mérite de gagner. Contre Monaco, on mérite mieux. Il y a 3-4 points de plus que ce que nous méritions mais c’est le football. Tout peut changer rapidement. J’ai confiance, il faut continuer sur cette voie et on va pouvoir avoir des points, et une saison positive. Je ne veux pas être négatif. Le problème, c’est qu’on ne marque pas beaucoup, mais on ne concède pas non plus beaucoup d’occasions. Nous travaillons à créer davantage d’opportunités.

Il y a eu beaucoup de changements dans cette équipe. Comment vous adaptez-vous ?

Nous sommes 10 à 12 nouveaux joueurs. On ne peut pas espérer qu’en tout début de saison ces nouveaux joueurs créeront une nouvelle équipe compétitive. Je suis arrivé une semaine avant le début de la saison. Si vous souhaitez créer une nouvelle équipe, cela prend du temps. Dans le football, on n’a pas le temps. On a joué 7 matchs avec deux trêves internationales avec la moitié de l’équipe en mission internationale, ça n’aide pas. J’ai un bon pressentiment sur la façon dont nous jouons, pas sur les résultats. Il faut continuer à montrer ce qu’on montre sur le terrain, c’est le processus. On ne parle que de 7 matches joués.

Est-ce un défi de créer un état d’esprit de groupe avec autant de nationalités ?

Oui, à l’Atalanta le début de saison a toujours été compliqué aussi. Tout le monde parle anglais, les étrangers prennent des cours de français. Cela prend du temps, mais nous avons un bon groupe de joueurs, avec des jeunes venant de différents championnats. Il faut qu’ils s’habituent à ce championnat très physique, encore plus s’ils sont jeunes. J’ai déjà l’expérience, je peux m’y habituer, il leur faut du temps.

Le coach vous a-t-il confié certaines responsabilités en fonction de votre expérience ?

Non, on en parle beaucoup, mais ce n’est pas moi qui dois dire aux gars « il faut faire comme ça ou comme ça ». Cela doit être naturel. J’essaie d’aider les jeunes, d’aider tout le monde, et ils essaient de m’aider aussi parce que sur le terrain, avec la langue, cela peut être difficile. Je joue aussi sur le terrain à côté d’Azor (Matusiwa) et nous pouvons parler néerlandais.

Sentez-vous qu’il y a plus de pessimisme qu’en début de saison ?

D’après ce que j’entends, il y a plus de pessimisme autour du club. Pour moi c’est nouveau. Je suis dans le même club depuis longtemps et je n’ai jamais eu ce genre de « pression ». J’ai l’impression que c’est plus négatif qu’il ne l’est en réalité. Nous méritons plus que ce que nous avons, nous y travaillons. Lors des derniers matches, on ne peut pas dire que les joueurs n’ont rien donné. Ils ont fait de leur mieux. On a gagné plus de deuxièmes ballons, plus de duels, on a eu plus d’occasions. Je ne sens pas au stade que c’est si négatif, nous y avons joué 4 fois et 4 fois c’était plein. Ce n’est pas ce que je ressens. C’est peut-être davantage le négatif que vous créez.

Que vous a dit Arnaud Pouille à son arrivée dans le groupe ?

Il s’est présenté et nous a souhaité bonne chance avant Monaco. Nous n’avons pas beaucoup parlé.

Que savez-vous du Stade Brestois et qu’attendez-vous du match ?

Je vais être honnête, je ne connais pas grand-chose de cette équipe. J’ai joué avec le gardien aux Pays-Bas (au FC Groningen en 2013-2014, ndlr) et je l’ai suivi ces dernières années. J’ai vu qu’ils avaient fait une belle saison l’année dernière. J’ai regardé le match contre Salzbourg, ils ont fait un très bon travail, ils ont déjà 6 points en Ligue des Champions. C’est une bonne équipe, ce ne sera pas un match facile et c’est un derby avec plus de pression. On n’a pas beaucoup de points et un climat négatif autour du club, donc il y a encore plus de pression. On y va comme à chaque match, pour gagner.

 
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