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Le Qatar le licencie, « ils m’ont mis la pression »

Titulaire d’un Master en droit international, j’ai réalisé à la fin de mon parcours universitaire qu’il était important d’évoluer dans un domaine que l’on apprécie. Du jour au lendemain, j’ai décidé de mettre un terme au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, de vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l’actualité sportive, en essayant de tenir les lecteurs informés au mieux.

Contraint et contraint, Milan Bisevac décide de rejoindre l’OL durant l’été 2012. Arrivé au PSG un an plus tôt, le défenseur serbe a été l’une des premières victimes du balayage qui a suivi l’arrivée des Qataris dans la capitale. Vivant toujours en France, l’ancien joueur n’a toujours pas digéré cette décision.

Cela fait maintenant douze ans que PSG imprime son hégémonie à la Ligue 1. Mais avant l’arrivée du Qatar dans la capitale, le club parisien était un club qui peinait à rivaliser avec la concurrence. Arrivé au PSG en 2011, Milan Bisevac a été un témoin direct de cette passation de pouvoir. Très vite, les joueurs jugés non à la hauteur ont été remerciés. C’est le cas du défenseur serbe, qui a encore du mal à comprendre cette décision.

Poussé vers la sortie, il lâche prise

« Les Qataris commençaient à construire quelque chose de bien, avec de grands joueurs. Vous avez envie de jouer avec de grands joueurs, vous progressez. Quand Ibra est arrivé, il m’a dit « tu restes ? », j’ai dit « oui », mais il faut que la volonté soit des deux côtés… Faut-il libérer des places ? Ils ont commencé à me mettre la pression pour que je parte plus vite… Les relations se refroidissent… mais pas avec Carlo (Ancelotti). Mais si tu veux me mettre la pression, ça ne marche pas. Dans ma vie, j’ai subi des pressions que vous ne pouvez pas imaginer. En Serbie, j’ai vécu la guerre, j’ai vu les bombes tomber… Dans le football, j’ai joué au Red Star. Si vous perdez un match, c’est très dur… Si vous en perdez deux, les supporters sont là… Si vous perdez le derby, c’est pire. Donc la pression, pour moi, c’est une blague » a confié Bisevac.

“Nous nous sommes séparés en bons amis”

Cette rage et cette détermination ne l’ont pas empêché de rejoindre leOL au cours de l’été 2012. Lyon s’est présenté. Il y a eu une discussion dans le bureau de Leonardo avec mon agent Franck Belhassen. Au bout de dix minutes, j’ai dit : « Je ne suis jamais en retard à l’entraînement, je pars. » Plus tard, nous avons trouvé la solution et nous nous sommes séparés en bons amis » a-t-il déclaré à L’équipe.

 
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