Le SM Caen (17e) parviendra-t-il à relever la tête ce vendredi (20 heures) ? A Ornano, face à une équipe de Guingamp (6ème) en jambes, les Normands, qui sont sur une série de 6 défaites consécutives toutes compétitions confondues, devront absolument en montrer plus que ces dernières semaines pour se rapprocher des premières places de non-relégables. . A l’approche du 20ème jour de Ligue 2 crucial, l’entraîneur du SMC, Bruno Baltzara fait le point sur son groupe et a évoqué l’importance du mercato hivernal ainsi que les ingrédients pour sortir de cette spirale négative.
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Une mise à jour sur le groupe
« Il y a des signes très positifs pour Yann M’Vila, il ne s’est pas entraîné avec le groupe, mais il y a de très bons signaux pour être bientôt disponible chez nous. Emmanuel Ntim aussi, qui a passé une semaine complète avec nous. Donc ça peut aussi être une option […] Yann M’Vila a un état d’esprit fantastique, un joueur avec son expérience, son histoire. Il veut aider le groupe, mais ce n’est pas pour demain. J’espère que tout ira bien pour lui très bientôt […] Nous avons besoin de sa qualité, de son expérience, de sa maturité. C’est ce qui manque à notre équipe, la maturité pour sortir de cette situation difficile. Il fait partie des joueurs qui ont cette capacité à sentir l’instant présent, à avoir la force mentale pour affronter les défis que l’on va rencontrer chaque semaine. Nous avons besoin de lui. »
Le marché d’hiver
-« Le mercato ferme le 3 février, nous n’avons donc pas beaucoup de temps. On sait que le mercato de janvier est particulier, c’est difficile d’amener de la qualité parce que les bons joueurs ont un contrat, ceux qui peuvent partir ont quelque chose qui ne marche pas dans leur club, donc ce sont des situations qui peuvent être bizarres. Nous avons identifié des acteurs, des négociations très avancéesmais malheureusement, les processus ne sont pas encore terminés. On attendra la fin du mercato. Je vous ai déjà dit que ce n’était pas difficile de recruter des joueurs, mais les joueurs ayant la qualité et l’expérience dont nous avons besoin sont plus compliqués à trouver. J’espère avoir des nouvelles bientôt, pour intégrer de nouveaux joueurs au plus vite […] Vous connaissez ma dynamique, l’idée est de travailler avec un groupe de 20 à 22 joueurs pour avoir des séances de qualité. Je suis professionnel, je respecte tous les joueurs, et en avoir 26 ou 27 sur la séance, c’est en mettre de côté. Je ne travaille pas comme ça. Nous avons déjà parlé avec quelques joueurs (ndlr : concerné par un éventuel départ) pour trouver une solution définitive ou en prêt. »
Mettre fin à la spirale négative
« Je crois au travail, à la compétence. Je ne crois pas aux miracles. La vérité est que notre façon de travailler montre que nous avons la qualité technique et tactique pour sortir de cette situation. Mais bien sûr, il lui manque bien plus encore : il lui manque de la personnalité, de l’ambition, de la soif de réussir. Parfois, cela nous manque et nous devons le trouver. Un bon nombre de joueurs peuvent apporter de la fraîcheur. Je continue d’essayer de trouver des solutions, vous avez vu que je n’avais pas peur de prendre des décisions et de changer. Nous avons besoin de stabilité, d’une dynamique collective. Il nous faut du temps pour le construire, mais si nous devons trouver des solutions rapides, je n’ai pas peur de prendre des décisions. »
Se sent-il déjà affaibli ?
« Non pas du tout. J’ai le soutien des joueurs et de la direction. Je n’ai pas peur, je ne me sens pas menacé. Je suis prêt à entendre les réactions des supporters, ils ont raison, ils ne sont pas contents et ils ne devraient pas l’être en ce moment. C’est normal. Mais je continue à faire mon travail. Même si j’étais ici avec trois victoires, je ne serais pas un phénomène de popularité car j’ai gagné trois matches. Il faut essayer d’être équilibré. »
Photo Christophe Saidi/FEP/Icon Sport
