Le spectacle Textor fait des ravages à Botafogo

La situation précaire dans laquelle se trouve l’Olympique Lyonnais n’occulte pas le contexte délicat de Botafogo, autre propriété de John Textor. Le club brésilien, qui ne compte que 15 joueurs au départ, inquiète ses supporters.

John Textor parvient à faire couler autant d’encre en France qu’au Brésil. Avec l’Olympique Lyonnais, le contexte n’est pas particulièrement fabuleux. Les Gones sont interdits de recrutement suite aux sanctions imposées par la DNCG et ont été rétrogradés administrativement en Ligue 2 par mesure de précaution. Le danger est donc particulièrement proche pour un club qui doit rapidement trouver de quoi rassurer le gendarme financier du Football français. Mais pour l’homme d’affaires américain, cela ne s’arrête pas là. Botafogo, une autre de ses propriétés, traverse un moment délicat, quelques semaines après son doublé en championnat – Copa Libertadores.

Botafogo touché par de nombreuses ventes de Textor

Comme l’indiquent les informations de Globo Esporte, les joueurs de Botafogo ont repris l’entraînement jeudi 16 janvier 2025 sans un très grand nombre de leurs coéquipiers de la saison dernière. En effet, seuls 15 joueurs étaient présents à la reprise. Un total qui inquiète les supporters et autres observateurs du club tant il est rare d’être aussi peu nombreux en ce début de saison. John Textor a réalisé un véritable bradage durant l’intersaison brésilienne et de nombreux joueurs ont quitté le club. Le groupe de joueurs présents n’a même pas pu s’entraîner sur l’intégralité du terrain prévu à cet effet. Pour cause, le fait qu’il n’y ait pas assez de joueurs disponibles dans l’effectif. Les déboires financiers de John Textor n’ont décidément rien à voir avec l’océan Atlantique qui sépare l’Olympique Lyonnais et Botafogo.

La dernière nouvelle qui a fait bondir les observateurs est le transfert de Luiz Henrique. Le Zénith de Saint-Pétersbourg a proposé la somme faramineuse de 33 millions d’euros à Botafogo pour acquérir les services du Brésilien. Une somme qui va directement dans les comptes de l’Olympique Lyonnais, même si la presse brésilienne ne comprend pas cette manœuvre et estime que Botafogo n’est pas là pour alimenter les comptes du club français.