Lors du conseil d’administration du 18 novembre 2024, Jean-Marc Mickeler, président de la DNCG, a dévoilé un pronostic alarmant pour les clubs français. Comme le révèle L’Equipe, la Ligue 1 et la Ligue 2 devraient enregistrer une perte d’exploitation abyssale de 1,2 milliard d’euros pour la saison en cours. Cette situation critique intervient deux ans après l’injection de 1,5 milliard d’euros par CVC, dont 1,2 milliard avait été redistribué aux clubs.
Des pertes de plus d’un milliard, un déficit colossal en vue ?
L’année dernière, malgré une perte initiale proche du milliard, des ventes exceptionnelles de joueurs (830 M€) ont limité les dégâts à 250 M€. Cette saison, même avec un mercato réussi, la DNCG espère réduire le déficit à 500-600 M€, soulignant l’urgence de repenser le modèle économique du Football français. Mickeler n’hésite pas à tirer la sonnette d’alarme. « Les clubs professionnels français ne génèrent pas autant de résultats opérationnels que leurs homologues des autres grands championnats. Leur viabilité repose sur la vente de talents et une maîtrise rigoureuse des coûts, deux conditions mises à rude épreuve ces dernières années. »
La baisse des revenus du CVC, de 472 millions d’euros en 2022-2023 à seulement 136 millions d’euros cette saison, aggrave la situation. Dans le même temps, les droits TV nationaux ont chuté de 35 %, malgré une augmentation de 80 % des droits internationaux. À cela s’ajoutent des coûts croissants. « Nos revenus baissent, mais pas nos dépenses. CVC avait orienté sa contribution vers des investissements comme les acteurs, les infrastructures ou le numérique, que nous sommes encore en train d’amortir », confie un dirigeant, alors que la crise économique amplifie aussi les difficultés, limitant l’engagement des partenaires. Très inquiétant…
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Ce n’est pas une surprise, la Ligue 1 tire sérieusement la langue financièrement. Mais la DNCG vient de le confirmer de manière effrayante. En effet, cette dernière annonce des pertes de plus d’un milliard d’euros en vue !
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