Angers connaît d’importantes difficultés financières, devant payer ses joueurs avec retard. Une situation bien comprise par les joueurs du SCO, en pleine crise des droits TV en Ligue 1.
C’est un fait tellement rare en Ligue 1 que cela effraie forcément les supporters angevins. Les joueurs de leur club préféré n’ont pas reçu l’intégralité de leur salaire du mois de décembre. De quoi faire douter de l’avenir immédiat du promu, bien que jugé solide depuis l’arrivée au pouvoir de Saïd Chabane en 2011. Faut-il craindre un destin à la bordelaise pour Angers ? Certains journalistes et une partie du public le craignent, pas les joueurs. Premiers touchés par cet argent manquant, ils n’en veulent pas à leur direction.
Les joueurs font un petit effort pour le SCO
Au contraire, ils se montrent même compréhensifs, comme l’a confié Carlens Arcus en conférence de presse. L’arrière latéral du SCO sait que son club et d’autres en France souffrent de la forte baisse des droits TV cette saison. Un problème de trésorerie qu’il préfère supporter avec ses coéquipiers plutôt qu’avec ses salariés, bien moins bien payés que les footballeurs. Ces derniers percevaient l’intégralité de leur salaire, soit environ 1 500 euros net mensuels en moyenne.
« D’ici lundi, j’aurai l’autre partie de mon salaire. On savait très bien que la situation pouvait être compliquée pour le club, qu’il pouvait y avoir des imprévus. Ce n’est pas une surprise pour nous », indiqua Arcus à Ouest de la France. « Ce n’est pas une situation agréable mais il faut comprendre que le football français est dans un contexte compliqué. Il y a des clubs en difficulté, nous en faisons partie », a ajouté son entraîneur Alexandre Dujeux. Espérons pour Angers que cela se transforme en motivation positive alors que le SCO défie Montpellier dimanche dans un match crucial pour le maintien.
