Ces dernières semaines, la scène mercantile était déjà animée par les déplacements des anciens pensionnaires du LOSC. Benjamin Vérité et Didier Lamkel Zé ont ouvert le bal.
A l’âge de 25 ans, Benjamin Vérité n’aura finalement quitté la région que pour un an. Passé par le centre de formation du LOSC, qu’il a rejoint en juillet 2012 en provenance de Béthune, il a ensuite erré de l’Olympique Marcquois à l’USL Dunkerque, jusqu’à prendre un poste d’indépendant au Paris 13 Atlético. Ce dernier a conclu en novembre dernier, une période durant laquelle il s’est engagé avec l’US Pays de Cassel, en National 3. Nouveau venu sur le plus haut sommet des montagnes françaises de Flandre, il a profité de ses premières semaines d’adaptation pour apparaître à deux reprises sur le pré, y compris lors de la réception du LOSC. Le natif d’Auchel, milieu défensif, est entré à vingt minutes du terme et a ainsi participé à la victoire de son équipe face aux Dogues de Stéphane Pichot (2-1). Lors du match retour, il aura le plaisir de retrouver le Domaine de Luchin, un lieu qu’il connaît comme sa poche.
La carrière de Didier Lamkel Zé (28 ans), arrivé au centre de formation du LOSC en 2019, est loin d’être un long fleuve tranquille. Durant l’été, mi-août, il rejoint le club de Sakaryaspor en deuxième division turque suite à la signature d’un contrat d’un an. Cela n’a finalement duré que trois semaines. Il a effectivement été libéré début septembre et a fini par rejoindre l’effectif de Karagümrük, pensionnaire du même niveau national. Au total, il a disputé 12 matches toutes compétitions confondues avant que cette deuxième aventure ne se termine prématurément.
Le contrat qui le liait à sa nouvelle équipe, toujours en Turquie, a été récemment résilié d’un commun accord. La collaboration entre les deux entités, le joueur et le club, n’a duré que quatre mois et perpétue l’instabilité dans laquelle Didier Lamkel Zé s’est emmuré depuis le début de sa carrière. L’international camerounais aurait cependant, selon les informations du quotidien flamand Le journalcourtisé par le club de Saint-Trond (STVV) en Belgique. Cette opportunité pourrait lui permettre de rebondir sur un territoire qu’il connaît bien, alors que le club qui lui a offert la plus grande longévité n’est autre que le Royal Anvers.