Sur sa chaîne Twitch, le défenseur et capitaine des Girondins de Bordeaux, Cédric Yambérés’est souvenu de son arrivée au FCGB.
« Je suis à Lormont. Nous gravissons le CFA2, une ascension unique. Cette année-là, si je n’ai pas dit une bêtise, j’ai parlé avec le président de Bergerac. Il y avait un joueur qui était censé signer là-bas, et j’ai trouvé que c’était bien. Le Président décide de me recevoir et me demande ce que je souhaite. Je lui ai dit qu’à la base je voulais être éducateur, que je voulais passer mon BP JEPS. Il avait tout en termes de formation, j’avais donc négocié un petit forfait pour l’hébergement et la formation. J’aurais tiré à 1600€, et c’était énorme pour moi. C’est quand même énorme. Nous sommes d’accord là-dessus. Puis au final, je ne le sens pas, je me dis qu’il me fait signer pour que mon ami signe… Je ne sais pas, il y a quelque chose qui me dit ‘n’y va pas’. J’ai toujours suivi mon instinct. Je l’appelle, je le remercie pour ce qu’il a fait, ce qu’il m’a proposé. Il me demande pourquoi, il pensait que j’avais dû recevoir une offre plus élevée. Je lui dis non, que je vais rester à Lormont, parce que je m’y sens mieux. Il y avait beaucoup de gens qui riaient, je me souviens, en me disant que j’avais peur… Alors que ce n’était pas le cas. Cet épisode est terminé, on fait la préparation avec Lormont, et c’est là que se prennent les premiers contacts avec les Girondins. Ils veulent me voir, alors comme je travaillais – puisque Lormont m’avait trouvé un poste de 35 heures – j’y vais tous les mercredis. De septembre à décembre. Le dernier entraînement en décembre, j’ai taclé, mon genou s’est retourné… Et ils ont dû me donner la décision après l’entraînement… Je ne pouvais plus marcher, c’était ma première vraie blessure. Le médecin me dit que tout va bien, c’est juste une légère entorse du genou. Finalement, je vais au bureau et ils m’ont fait signer. J’ai signé pour un an et demi, et c’est comme ça que mon aventure aux Girondins a commencé, avec Patrick Battiston, Pierre Espanol, Marius Trésor, et aujourd’hui je suis là où je suis… Je suis revenu donner un coup de main, vivre des émotions.
Une chance, car il avait décidé de tout arrêter.