Avec seulement moins de 48 heures d’ouverture, le mercato hivernal de l’OL est déjà bien actif. Côté départs, l’opération de dégraissage a déjà bien commencé même si le plus dur reste à venir.
La route est encore longue et leOL aura certainement besoin de tout ce temps. Le mercato hivernal a officiellement ouvert ses portes le 1er janvier 2025 et les clubs ont désormais un mois pour faire leurs courses. La liste de Noël a été envoyée il y a quelques semaines, mais il faudra attendre le 1er février pour espérer voir le Père Noël répondre à toutes les demandes. Entre Rhône et Saône, on ne peut pas forcément dire que nous avons été très sages puisque le moment est venu non pas de se renforcer, mais d’affiner. Une envie affichée par Pierre Sage depuis l’été dernier et qui a pris encore plus de poids depuis son passage devant la DNCG. En échouant à convaincre le gendarme financier du football français, le club lyonnais doit montrer ses références.
Arrêtez de vivre au-dessus de vos moyens pour ainsi dire, notamment sur la question salariale. Cet objectif a été confié à David friio il y a six mois et l’ancien directeur sportif avait échoué, donnant ainsi à John Tisserand une raison supplémentaire pour mettre fin à leur collaboration. Cet hiver, cette tâche incombe à Matthieu Louis-Jeanpropulsé au premier plan en tant que directeur technique en charge du recrutement et de l’ensemble du domaine sportif. Une double casquette qui lui permet d’avoir tous les éléments et de travailler ensemble avec Pierre Sage. Les deux hommes ont ainsi pu dresser la liste des joueurs partants et à moins de 48 heures du mercato hivernal, l’OL semble bien parti.
Un peu plus de dix-sept millions déjà dans les caisses
On est encore loin des grands départs comme le souhaiterait la DNCG mais fin 2024 et début 2025, le club lyonnais a déjà plus bougé qu’il ne l’avait fait sur les trois mois de l’été. Il en faudra un peu plus pour convaincre pleinement le gendarme financier du projet Tisserand. Mais avec déjà trois départs, leOL montre qu’il a compris le message. Avec Jeffinhotransféré définitivement à Botafogoun cadeau Orbán qui doit s’engager avec Hoffenheim dans les prochaines heures, environ dix-sept millions d’euros vont entrer dans les caisses rhodaniennes. Ce n’est pas Byzance, mais c’est quand même mieux que rien.
Même s’il devait lui payer une grande partie des six mois qu’il devait encore à Anthony LopésjeOL a économisé près d’un million d’euros de salaire avec le Portugais. Lorsqu’il s’agit de donner bonne mine à la DNCG, il n’y a pas de petites économies. Il est triste de se contenter de telles opérations, mais c’est le quotidien auquel les supporters lyonnais doivent faire face depuis plusieurs mois. Un peu de bricolage et pas forcément une ligne directrice très précise. Ces trois départs ne doivent cependant pas faire oublier que le plus gros du travail reste à faire.
Des départs qu’il faut gérer maintenant
Jeffinho et Orbán n’étaient clairement pas les deux dossiers les plus compliqués à réaliser. Avec le Nigérian, le club lyonnais a quand même réussi à retomber plus ou moins sur pied et cela reste une bonne nouvelle pour un joueur qui n’a quasiment pas joué depuis six mois. Mais on attend surtout de la direction qu’elle franchisse le cap sur d’autres profils. Des joueurs avec un poids salarial important dans l’effectif et qui ne sont pas forcément titulaires. On pense logiquement à Maxence Il se coucheraitrelégué dans la hiérarchie depuis trois mois, voire Saïd Benrahma.
L’Algérien doit pour lui garder une certaine cote même si les offres viennent aujourd’hui de pays exotiques ou de second ordre (Championnat). Ce sont les cas que Matthieu Louis-Jean et son équipe va devoir gérer de main de maître pendant un mois. Car, comme on le dit souvent, sur un mercato, les joueurs courtisés ne sont jamais ceux qu’on veut vendre. A Lyon, l’objectif est clairement de ne pas avoir à se séparer de Malick Respirer ou Ryan Tcherki cet hiver malgré le besoin de liquidités. Il faudra donc vendre d’autres éléments (Nouama ?) dans un difficile exercice d’équilibrisme dans lequel l’OL a appris à évoluer sur la corde raide pendant quatre mercatos…