négociations depuis ce mois pour le reste, avant la proposition d’un plan de relance

Il y a quelques mois maintenant, et via le tribunal de commerce de Bordeaux, on apprenait que la dette des Girondins s’élevait à environ 118 millions d’euros, même si d’autres sources évoquaient 108 millions d’euros. Alors que le FCGB a été autorisé jusqu’en janvier 2025 à poursuivre son activité, une phase très importante s’ouvre : la renégociation de la dette.

Où sommes-nous?

Dans le détail, cette dette (sur la base de 108 millions d’euros) se décompose comme suit :

  • 3 millions d’euros pour les fournisseurs
  • 4 millions d’euros pour les dettes fiscales et sociales
  • 10 millions d’euros pour l’assurance salaire garanti (plan social)
  • 10 millions d’euros (Forteresse et La Dynamie)
  • 38 millions d’euros concernant le prêt d’actionnaire de Gérard Lopez
  • 20 millions d’euros pour le loyer du stade
  • 8 millions d’euros pour les sommes de transfert dues à d’autres clubs
  • 15 millions d’euros pour les procédures prud’homales (Vladimir Petkovic)

En fait, cette dette a déjà diminué. Tout d’abord, Gérard
López
a confirmé à Sud Ouest qu’il renonçait aux 38 M€ dans le cadre d’un retour à une meilleure fortune.

« Quand pourrai-je récupérer mes 40 millions d’euros ? En L1 peut-être, et même alors… Aucun investisseur n’accepterait de nous rejoindre à cette condition. Je les ai déjà abandonnés. Il s’agit de pouvoir négocier plus intelligemment. Sur le chemin de la N2 vers la L2, je ne vois pas comment récupérer quoi que ce soit.

Et puis, il y a eu cette bonne nouvelle il y a quelques jours, puisque les prud’hommes ont rejeté la demande de l’ancien entraîneur bordelais, Vladimir Petkovic. Soit 15 millions d’euros qui faisaient partie de cette dette. Soit un total de 53 millions d’eurosqui a déjà réduit la dette à 65 millions d’euros. Un grand pas en avant.

Certaines dettes resteront nécessairement

Pour rappel, s’il existe une exonération pour certaines dettes, cela ne sera pas le cas pour certaines. Ainsi, le grand plan social, ainsi que l’AGS (Assurance Garantie des Salaires) devront être payés (10 millions d’euros), tout comme les 4 millions d’euros concernant les dettes fiscales et sociales. . Soit 14 millions d’euros « non négociables ».

Variables d’ajustement

Reste, par rapport au résumé en tête d’article, les 3 millions d’euros pour les fournisseurs, les 10 millions d’euros pour Fortress et La Dynamie, les 20 millions d’euros pour les loyers du stade, et enfin les 8 millions d’euros pour les montants des transferts. dus aux autres clubs. C’est sur cette partie que les Girondins pourraient se désendetter et ainsi avoir une chance de continuer à… « vivre ».

Les prochaines échéances

Selon Sud Ouest, pour ces renégociations entamées début décembre, l’objectif sera ensuite de soumettre le plan de redressement au tribunal de commerce d’ici l’échéance du 15 avril. Il y aura alors “un délai procédural incompressible de 45 jours qui débouchera sur une éventuelle approbation fin mai ou début juin”.

Rappelons que les dettes restantes pourraient éventuellement s’étaler sur 10 ans. Cela fera partie du plan de relance mentionné ci-dessus.

 
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