les ambitions XXL de Rulli, qui envoie un message au PSG

A la recherche d’un gardien cet été pour succéder à Pau Lopez, l’Olympique de Marseille avait jeté son dévolu sur Geronimo Rulli, qui a finalement signé avec le club olympien de l’Ajax Amsterdam pour un montant de 4 millions d’euros. Très vite, l’international argentin s’est rapidement imposé comme un cadre à part entière dans le vestiaire et s’est montré décisif à plusieurs reprises cette saison. En plus d’être un leader sur le terrain, l’ancien Montpelliérain est également un leader dans le vestiaire.

Une chose est sûre, il ne manque pas d’ambition : «On a trouvé la stabilité, mais honnêtement je pense qu’on n’a pas encore vu même 50% de ce que cet OM est capable de donner en équipe (…) Je le répète, on est une équipe avec quatre mois d’ancienneté, très peu d’expérience et compétition ensemble. On peut même en déduire, sur trois mois consécutifs, quinze jours pendant lesquels dix ou douze internationaux sont partis avec leur sélection… Dans ces conditions, qu’on a déjà vu certaines choses intéressantes, qui sont normalement longues à mettre en place, ça veut dire qu’on sont vraiment sur la bonne voie. On est deuxième, et quand on obtient des résultats, c’est toujours plus facile de travailler. J’insiste, nous croyons vraiment en ce projet et en notre coach. On n’a pas encore vu la moitié de ce dont on est capable de faire (…) Aujourd’hui, on n’est pas la plus grande équipe de France. Mais nous travaillons à ne plus faire qu’un, c’est l’objectif, cela ne fait aucun doute» a-t-il déclaré dans un entretien accordé à RMC Sport.

Rulli souhaite que l’OM redevienne la meilleure équipe française !

Le gardien de 32 ans en a également profité pour féliciter Roberto De Zerbi : «Je vais être sincère : quand Roberto parle, j’ai l’impression que c’est moi qui parle. En fait, il arrive à extérioriser certains mots que j’ai au plus profond de moi, mais qui parfois ne sortent même pas parce qu’on n’extériorise pas ses émotions. C’est pourquoi je pense que nous avons le bon entraîneur pour ce club. Roberto et l’OM se ressemblent, et il construit une équipe avec ses valeurs, pour que les Marseillais s’identifient à ce groupe.» a-t-il confié avant de revenir sur son choix de signer à l’OM cet été : «Chaque jour, quand je me lève, j’en parle avec ma femme et avec mon fils, même s’il n’est pas forcément en âge de donner son avis (sourire). C’était l’une de mes meilleures décisions. Lorsque Roberto De Zerbi m’a appelé et contacté pendant les Jeux Olympiques, je n’ai pas hésité à venir signer ici à Marseille. Plus les jours passent, plus je me sens heureux dans ce club et dans cette ville, avec ces supporters et ces coéquipiers..»

Enfin, il a fait une déclaration d’amour aux supporters marseillais, qui n’ont pas hésité à scander son nom dimanche dernier face à Monaco : «Cela réchauffe le cœur. Je ne m’y attendais pas. C’est impressionnant et ça me rend très fier qu’ils chantent mon nom comme ça, spontanément. J’espère que ce n’est pas qu’un coup d’un soir, et que ça va arriver plusieurs fois, ça sera bon signe (…) Jouer ici, à Marseille, avoir plus de 60 000 personnes qui vous poussent, c’est un privilège. Si les supporters sont contents que je représente ce club en tant que gardien, je suis le plus heureux. C’est enrichissant, ça me donne beaucoup de reconnaissance et c’est une motivation supplémentaire pour continuer à tout donner (…) Quand on joue au Vélodrome, on a envie de finir le match en célébrant une victoire avec un tour d’honneur, d’aller voir chaque match. coin pour chanter avec les supporters. Ce stade vous procure beaucoup d’énergie et de sensations fortes. Lorsque vous interceptez un centre ou stoppez une occasion de marquer, vous entendez que les gens sont heureux et cela vous donne le sentiment que vous avez pour mission de représenter ce public. J’ai besoin qu’il se sente identifié à mon style et à mes performances (…) Je le répète, on sent que les supporters sont avec nous et il faut qu’ils soient convaincus qu’on fait de notre mieux pour être à leur niveau. hauteur et les représenter de la meilleure façon. Cela nous donne du pouvoir et cela nous permet aussi de surmonter certaines situations, comme ce fut le cas contre Monaco.» a-t-il expliqué avant de conclure par les comparaisons avec Steve Mandanda : «Pour me comparer à Steve, il me faudrait jouer 500 matches ici, alors que j’en ai à peine joué dix. Il n’y a même pas de point de comparaison entre nous. Mandanda est sûrement le plus grand gardien que l’OM ait jamais connu, à égalité avec Fabien Barthez. Je suis venu ici pour écrire ma propre histoire, et je suis vraiment content du début de cette aventure. J’ai vraiment envie de continuer à profiter et à donner le meilleur de moi-même.“

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