En quête de liquidités lors du prochain mercato pour passer le bilan de la DNCG en fin de saison sans incident, l’Olympique Lyonnais pourrait se séparer de Rayan Cherki dès janvier.
Il y a quelques semaines, le gendarme financier du Football français a tapé durement sur les doigts John Textor, lui infligeant notamment une rétrogradation conservatoire en L2 et une interdiction de recrutement pour le prochain mercato. Pour éviter le pire en fin de saison, l’OL devra donc rentrer entre 100 et 200 millions d’euros. Une mission que veut mener Textor pour faire taire ses détracteurs. Si la première bonne nouvelle est arrivée ce week-end, avec les 71 millions d’euros empochés par Botafogo, autre club du groupe Eagle Football, grâce à la victoire en Copa Libertadores, Lyon devra encore vendre certains joueurs lors du prochain marché des transferts. Pour équilibrer ses comptes, l’OL s’apprête à se séparer de plusieurs éléments, comme Orban, Zaha et Caqueret. Mais si les Gones veulent renflouer leurs caisses, ils devront vendre des joueurs bankables, comme Fofana ou Cherki.
West Ham ne lâche pas Cherki
Prolongé jusqu’en 2026 en septembre dernier, le Français continue de faire des vagues à travers l’Europe. Auteur d’une première partie de saison remarquée, avec trois buts et trois passes décisives en 14 matches, Cherki suscite l’intérêt de plusieurs géants européens. Présents dans ce dossier depuis plusieurs mois, le PSG et Liverpool suivent toujours Cherki pour éventuellement renforcer leur secteur offensif en 2025. Mais West Ham reste toujours le club le plus chaud pour acheter Cherki lors du prochain mercato. Selon les informations de The Athletic, les Hammers envisagent de revenir à la charge en janvier et profitent ainsi des difficultés financières de l’OL pour récupérer un grand talent à prix cassé… ou pas. Car malgré une certaine pression financière, Lyon ne compte pas lâcher l’une des principales armes de son jeu à moins de 30 millions d’euros. Un montant qui n’effraie cependant pas le club londonien, potentiel sauveur de John Textor.
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