L’ASSE affrontait le Stade Rennais ce samedi à 17 heures, avec l’espoir de confirmer sur sa lancée après une victoire 1-0 contre Montpellier. Malheureusement, les Verts ont vécu une soirée catastrophique (5-0). Diffusée sur BeIN Sport, cette rencontre laisse trois enseignements majeurs à retenir.
Les Verts ne savent pas voyager
C’est un constat que l’on fait après chaque déplacement de l’ASSE : les hommes d’Olivier Dall’Oglio ne savent pas voyager. Cette saison, ils ont vécu un parcours chaotique. Pourtant, ce premier match face à l’ogre monégasque (perdu 1-0), laissait présager des choses positives. Finalement, les deux matches suivants (Brest 4-0 et Nice 8-0), ne laisseront place qu’à la réalité et à l’inquiétude.
Après sept matches à l’extérieur cette saison, le club compte 6 défaites et un nul. Au total, 1 point sur 21 a été obtenu… Un constat alarmant. Au-delà de ce constat comptable insuffisant, les Verts prennent l’eau de toutes parts en marche. En 7 matches, le club a encaissé 25 buts hors de ses bases (contre 5 buts encaissés en 6 matches à Geoffroy Guichard). Avec une moyenne de plus de 3 buts à l’extérieur encaissés, la difficulté de changer d’aspect comptable est gigantesque.
L’ASSE peut-elle se sauver sans jouer à l’extérieur ? C’est un pari risqué !
Des cadres qui plombent l’équipe de l’ASSE ?
Malheureusement, l’ASSE a pris l’eau de toutes parts à Rennes. Le jeu de Mathieu Cafaro dans le match (penalty + carton rouge) a rendu la tâche impossible à l’équipe. Au-delà de cet échec de l’ancien Rémois, il y en a plusieurs qui n’ont pas été à la hauteur. Le duo Batubinsika-Abdelhamid était en grande difficulté, tout comme le généreux Léo Petrot coupable du deuxième penalty de manière un peu naïve.
Dans le cœur du jeu également, l’équipe a eu du mal à exister. Très performant ces dernières semaines, le trio Ekwah-Mouton-Bouchouari a été dépassé par les milieux rennais. Ils ont particulièrement faibli sur l’aspect technique où tous les trois sont capables de bien mieux.
Enfin, Ibrahim Sissoko a été en difficulté face à Léo Ostigard et Zuriko Davitashvili est à l’image de l’équipe : brillant à domicile, mais décevant à l’extérieur ! Une combinaison qui justifie l’écart de cinq buts entre les deux équipes en fin de rencontre ce samedi à 17 heures.
Un grain de sable et tout disparaît ?
L’ASSE donne l’impression d’être incapable de renverser la situation lorsqu’elle subit le premier score. En effet, hormis à Nantes où ils sont parvenus à ramener un point, les Verts n’ont jamais su rendre un score défavorable. Les quatre matches où l’ASSE a gagné, c’est eux qui ont ouvert le score. En effet, les joueurs d’Olivier Dall’Oglio semblaient s’effondrer lorsqu’ils concédaient l’ouverture du score… et encore plus à l’extérieur !
Pourtant, le match à Lyon semblait avoir offert des marges de progression sur ce point ! En effet, tout comme à Monaco lors du premier match, les Verts s’étaient retenus lors de leurs moments de faiblesse avant de s’offrir quelques occasions qui auraient pu leur permettre d’arracher le match nul. En vain.
La question mérite donc de se poser : l’ASSE saura-t-elle se sauver sans pouvoir inverser des scénarios défavorables ?