Les supporters lyonnais regardent sans doute un peu vers Buenos Aires ce samedi. Autre club de John Textor, Botafogo défie l’Atlético Mineiro en finale de la Copa Libertadores avec plusieurs joueurs appelés à sauver l’OL, sur le terrain ou en coulisses.
John Textor est un peu le Docteur Jekyll et Mister Hyde dans le monde du Football. Financièrement, l’Américain n’est pas un modèle. Il joue beaucoup avec la dette, la circulation des capitaux aux quatre coins du monde et il reste assez vague sur son projet à long terme. Sportivement, en revanche, il fait progresser ses clubs. L’OL peut en témoigner, de retour en Europe après 2 ans d’absence. Le meilleur exemple reste encore Botafogo. Le club carioca a végété en deuxième division en 2021 alors qu’il peut faire le doublé championnat-Copa Libertadores trois ans plus tard. Cela est dû à une équipe plus forte que jamais.
Igor Jesus va rapporter gros à l’OL
Les principaux cadres de l’équipe sont le jeune Argentin Thiago Almada, l’ailier brésilien Luiz Henrique et l’attaquant Igor Jesus. Ces trois hommes devaient venir dans le Rhône en janvier prochain mais les récents problèmes financiers de l’OL remettent en cause ce projet. Textor devra probablement vendre ces fortes valeurs marchandes. Les supporters lyonnais vont être furieux contre Almada, la pépite annoncée du football mondial. Cependant, Igor Jesus pourrait rapporter encore plus d’argent à Eagle Football Group.
« Igor est le meilleur transfert réalisé par nos scouts. Personne ne le connaissait il y a un an et il vaut aujourd’hui 30 millions d’euros », indique dans L’Equipe Pedro Dep, un suiveur attentif de Botafogo au Brésil. Passé sous le radar des recruteurs après 4 ans aux Emirats Arabes Unis, Jesus fait forte impression au sein du club carioca. Il devient même international brésilien, marquant déjà son premier but avec la Seleçao. Pas mal pour celui qui devait succéder à Alexandre Lacazette du côté de l’OL. Au vu de ses performances actuelles, l’attaquant brésilien part en Angleterre où West Ham le convoite avec impatience. Les Gones, lourdement endettés, ne se plaindront pas longtemps du nouveau parcours d’Igor Jesus.
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