Larsonneur, Davitashvili, Batubinsika, Appiah, Sissoko, Pétrot… Les joueurs de l’AS sont nombreux Saint-Étienne qui a récemment évolué vers Ligue 2 et qui jouent un rôle majeur pour maintenir les Verts dans l’élite ! En effet, même si certaines recrues estivales venues d’ailleurs ont pris une place prépondérante dans l’effectif stéphanois, force est de reconnaître que de nombreux éléments ayant évolué dans la division inférieure à la Ligue 1 en 2024 ont la cote dans les groupes d’Olivier Dall’Oglio. Certains même s’ils partaient tard avant le début de la saison.
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Interrogé par nos soins, notre confrère du site EVECT Joris Saby nous a livré son ressenti sur la progression de plusieurs membres de l’effectif ligérien, avec quelques surprises qui n’ont pas eu ou plus de temps de jeu à l’ASSE ces derniers mois en Ligue 2 qui ont récemment devenir des membres assez réguliers des onze de départ.
La valeur sûre plutôt inattendue : Léo Pétrot (688 minutes)
« Il y a des joueurs qui se sont très bien adaptés au niveau de la Ligue 1. Un des exemples est Léo Pétrot sur lequel certains avaient quelques doutes quant à son réel niveau dans l’élite. Et finalement, il s’est complètement imposé à gauche. Il avait déjà joué à ce niveau avec Lorient, mais avec son opération cet été et le retard, cela aurait pu être compliqué pour lui. A l’image de sa carrière, on ne peut pas dire qu’il était au dessus des autres mais à chaque fois, il a toujours tenu bon avec un état d’esprit impeccable. C’est un militaire, un ouvrier, il réussit parce qu’il y met beaucoup de volonté. Certaines personnes ont des compétences dans le football, je ne suis pas convaincu qu’il ait beaucoup de compétences mais je vois qu’il travaille dur et qu’il en récolte les fruits. »
Davitashvili et Larsonneur : les deux hommes les plus utilisés après 12 jours
« Il a fallu du temps pour s’adapter à chacun. Zuriko Davitashvili a été très bon dans l’ensemble ces derniers temps, mais je me souviens de ses trois et quatre premiers matches… Je n’ai pas trouvé cela exceptionnel. Larsonneur, pareil, je ne l’ai pas trouvé exempt de tous reproches, notamment concernant les coups reçus à Brest ou à Nice. Mais hormis son ballon qui n’a eu aucune conséquence face à l’OL, il a réalisé des arrêts décisifs qui nous ont retenus lors de nos derniers matches (Lyon, Montpellier…) et qui nous ont sauvés. »
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Un Bouchouari qui s’est remis en question (373 minutes, 1 but)
« Pour Benjamin Bouchouari, je trouve que c’est différent puisqu’on ne doutait pas vraiment du fait qu’il avait plus du niveau technique pour la Ligue 1 que pour la Ligue 2. Avec lui, on souligne plutôt une évolution dans sa façon de jouer. Il n’a plus joué sous Olivier Dall’Oglio car il ne défendait pas assez. Il l’a reconnu lui-même et a pris conscience, il a commencé à changer sa façon de jouer et est donc revenu dans les bonnes grâces du coach. Mais je ne pense même pas que la différence de niveau ait eu un impact, il a plutôt changé dans sa mentalité et dans son football. »
Louis Mouton ou le prêt bénéfique (353 minutes)
« Louis Mouton, de son côté, a été prêté toute une saison à Pau en Ligue 2 l’an dernier (27 matches, ndlr). Cet été, il a très bien fait en préparation mais il faut l’avouer, il ne faisait normalement pas partie des plans pour être titulaire. Finalement, il est allé chercher sa place ! Il montre qu’il n’est pas un mauvais joueur de Ligue 1, loin de là. C’est l’exemple typique de prêts réussis. Il a accumulé plus de minutes de jeu à Pau que quiconque à son poste à Saint-Étienne en 2023-2024 chez les jeunes et à son retour, on voit qu’il est prêt. Sans être un titulaire indiscutable, il a su se faire une place. »
La révélation Mathis Amougou (657 minutes)
« Même s’il a très peu joué en Ligue 2 l’an dernier, on savait qu’Amougou était un joueur qui allait s’épanouir chez les pros à Sainté. En ce sens, on n’est pas surpris, mais c’est vrai que tout va très vite pour lui. Jouer les huit premières journées de Ligue 1 en tant que titulaire, c’est beaucoup pour un joueur de 17 ans. »
Photo Loic Baratoux/FEP/Icon Sport
