Incapable de remporter ses deux derniers matches de Ligue Europa, l’OL souhaite reprendre sa marche en avant et se rapprocher de la qualification. Tout cela dans l’espoir de pouvoir faire avancer les choses.
Avec le décalage horaire, la journée est déjà bien entamée à Bakou alors que les supporters lyonnais viennent de terminer de tremper leurs croissants dans le café. Pourtant, ce jeudi s’annonce une journée assez longue pour les joueurs duOL. Bien que le match ait lieu à 18h45, heure française, en Azerbaïdjan, la montre de Pierre Sage sera diffusé à 21h45 au coup d’envoi. Un calendrier inhabituel pour l’équipe lyonnaise et un temps d’attente qu’il faudra combler afin de garder tous les joueurs alertes et surtout alertes. On l’a vu lors des derniers matchs,OL a du mal à rentrer dans le début de match, que ce soit en première mi-temps ou Lille ou l’avant-dernier samedi à Reims.
Attendre n’est donc peut-être pas la meilleure chose face à Qarabag. Cette capacité à s’endormir, les Lyonnais l’ont bien ciblée et cherchent à la travailler. Les paroles doivent encore s’accompagner d’actions et ce n’est pas forcément le cas pour le moment. A Bakou, les coéquipiers d’Alexandre Lacazette feraient quand même bien d’être bien éveillés, car leur adversaire est plutôt du genre à débuter les pieds sur terre. “C’est une équipe qui a des moments de grande performance dans ses matches, a noté Pierre Sage mercredi. On l’a notamment vu lors de son début de match contre l’Ajax et le carton rouge a changé la donne.
Les jokers ont déjà été brûlés
Avec trois défaites au compteur, Karabagh est loin d’être le favori dans cette confrontation. Mais le fait d’être déjà au pied du mur dans la course à la qualification poussera très certainement Yassine à Benzia et son peuple de ne pas inventer les chiffres. Cela pourrait arranger l’OL pour pouvoir exploiter les espaces, même si l’équipe azérie ne se jettera pas non plus à corps perdu dans son public. S’il y a de l’urgence dans les rangs de Qarabag, elle l’est moins à l’OL, mais elle existe toujours. Jordan Veretout et son entraîneur n’avaient pas forcément la même grille de lecture, mais comme en Ligue 1, le représentant français ne peut plus se permettre de perdre des points en cours de route.
Neuvième à deux points du Top 8, l’OL n’est clairement pas dans une position défavorable. Mais après le revers contre Besiktas et le tirage au sort Hoffenheimil a déjà fait exploser deux jokers dans une première partie de mini-championnat plutôt abordable. Après Qarabag, les Lyonnais affronteront leEintracht Francfort à la maison et Fenerbahçe dans l’enfer turc. Deux rencontres loin d’être gagnées d’avance. « Nous avons gagné nos deux premiers matchs en Ligue Europa. Contre Besiktas, nous ne comprenons toujours pas pourquoi nous n’avons pas gagné, car nous aurions dû tuer le match plus tôt. déclaré Vérétout. Contre Hoffenheim, nous avons montré une belle réaction en seconde période. Nous sommes sur la bonne voie. Jeudi, l’objectif est clair : gagner et se qualifier le plus vite possible pour préparer sereinement la suite.
Jouer enfin un match complet
Pour y parvenir, l’OL aurait tout intérêt à disputer pour une fois un match complet. En plus des trois points, c’est le grand objectif attendu par Pierre Sage et son personnel. Malgré la désillusion Reimsla direction a été plus que satisfaite de la première période et a insisté dessus tout au long de la semaine. Le tout en ne perdant pas ce fameux quart d’heure de latence qui coûte cher et pas qu’en Champagne. Contre Karabaghl’équipe lyonnaise a l’occasion de répéter une nouvelle fois ses gammes pour poursuivre sa montée en puissance. « Nous avons toujours cette envie d’être constants et nous le montrons depuis quelques temps. Mais il montre ses limites à différents moments du match. On est toujours avec l’idée de bien jouer pour gagner. Et nous allons mettre cela en place à partir de jeudi.
Gagner en jouant aux armes légères ? Ce n’est pas dans l’ADN de Pierre Sage. Or, ce jeudi, seuls les trois points seront bons à l’issue des 90 minutes. De quoi faire une bonne affaire à Bakou.