Au micro lors de l’assemblée générale du Real Madrid organisée ce dimanche, le président Florentino Pérez s’en est vigoureusement attaqué au Ballon d’Or et à son jury.
Pour ceux qui en doutaient encore, Florentino Pérez a prouvé par A+B ce dimanche que la pilule du Ballon d’Or 2024 lui était toujours coincée dans la gorge. Le président du Real Madrid était ce dimanche devant l’assemblée générale du club merengue et il n’a pas hésité à lâcher ses coups au moment d’évoquer le sujet très brûlant du côté de Santiago Bernabeu. Agacé au plus haut point de ne pas avoir remporté le trophée cette année, Florentino Pérez a attaqué de toutes parts.
Lors de cette grande messe annuelle au cours de laquelle le Real Madrid présente ses résultats de la saison dernière, le grand patron de la « Casa Blanca » s’est donc lancé dans une attaque de grande envergure contre le Ballon d’Or 2024 et ses électeurs. Tel que relayé
Marqueil a d’abord dit toutes les bonnes choses qu’il pensait de Vinicius Junior, qui a finalement terminé deuxième derrière Rodri.
« Rodrigo a toute notre amitié et il en méritait une. Mais soyons clairs : pas celui-ci. Il fallait que ce soit un joueur du Real Madrid, quels que soient les critères appliqués. La rumeur disait que c’était Vinicius, mais cela aurait pu être notre capitaine, (Dani) Carvajal ou (Jude) Bellingham. »
Florentino Pérez ne s’emporte pas
Insatisfait, Florentino Pérez poursuit : «C’est très difficile à expliquer. Mais il y a des choses surprenantes. La communication de l’UEFA par exemple. Elle a souligné que son arrivée n’avait aucun impact sur le système de vote (…). »
Et selon le manager, les choses seraient un peu différentes. « Ils ont changé le système de vote ainsi que le nombre de points. » Florentino Perez a ensuite pointé du doigt les responsables selon lui : « Et il est surprenant que, dans un contexte de mondialisation du Football, les journalistes de pays aussi peuplés que l’Inde ne votent pas, alors que d’autres le font. Sans la Namibie, l’Ouganda, l’Albanie et la Finlande, Vinicius aurait remporté le Ballon d’Or. »
Le président merengue a conclu, toujours très agacé :
« Le Finlandais, au moins, a démissionné. Il faudrait demander aux organisateurs quels sont les critères, mais il est clair qu’ils peuvent faire ce qu’ils veulent sans aucun frais. Je demanderai à « France Football » et à « L’Équipe » s’il est judicieux de s’associer à l’UEFA en ce moment. Le Ballon d’Or doit être un trophée indépendant et voté par des personnalités reconnues. » C’est ce qui est dit.