Vainqueur de Toulouse trois buts à zéro, le PSG poursuit sa belle série en Ligue 1. Pour cette rencontre, Luis Enrique titularisait Matvey Safonov et le gardien russe gardait encore une fois sa cage inviolée. De quoi mettre fin au totem d’immunité de Donnarumma selon Lionel Charbonnier.
Les temps sont durs pour Gianluigi Donnarumma. Loin d’être irréprochable, notamment sur la scène européenne, le gardien italien voit son statut être remis en question. Titulaire indiscutable il y a encore quelques mois, l’ancienne star de Milan AC est affaibli par Matveï Safonov. Le Russe a gardé sa cage inviolée vendredi soir et pour Lionel Charbonniercela suffit à mettre fin au totem de l’immunité des Donnarumma.
“Je retire définitivement le totem d’immunité pour Donnarumma”
« Safonov garde ses draps propres. Lors des 11 derniers matches, c’était la deuxième cage inviolée. Et comme par hasard, le premier était contre Lens et c’était Safonov. Le deuxième aujourd’hui était encore Safonov. Et à 1-0, il réalise l’arrêt qu’on attend de Donnarumma. Je retire définitivement le totem d’immunité pour Donnarumma. La chance qu’il a en Italie, c’est qu’il n’a pas de grand gardien qui lui gêne. », a déclaré le champion du monde 98 sur CMRavant de continuer.
“Je donne un peu plus de confiance à Safonov”
« Au PSG, Safonov à 0-0 il réalise un arrêt décisif au premier poteau, il va chercher le ballon et fait le nécessaire. Je dirais que bien sûr Safonov n’est pas extraordinaire, mais là où il ne l’est pas, il y a aussi les défauts de Donnarumma et notamment les relances au coup de pied. Sur ce point, nous les mettons à égalité. En revanche, après, pour réaliser l’arrêt décisif, Donnarumma l’a fait en début de saison l’année dernière puis s’est arrêté lors des matchs décisifs. Je donne un peu plus de confiance à Safonov. Ou Donnarumma ça le pique et il va mieux et il comprend qu’il doit faire ces arrêts décisifs qu’il ne fait pas. Ou Safonov gagne et vous le gardez, c’est tout. Les problèmes en Ligue des Champions ne sont pas Donnarumma, mais le rythme en possession », a ajouté Lionel Charbonnier.