Aimant mettre le nez dans tous les dossiers, John Textor suit l’OL même de loin. Lors de Hoffenheim – OL, le coach américain n’a pas compris la stratégie adoptée par Pierre Sage.
Être entraîneur de l’OL n’est pas forcément une mission facile. Entre la pression médiatique, les objectifs à atteindre et maintenant les sanctions à prendre en compte, difficile de ne pas s’arracher les cheveux par moments. Pierre Sage s’efforce de faire bonne figure depuis son entrée en fonction le 30 novembre, mais la tâche se complique encore lorsque le président tente de mettre son nez dans le sportif. Avec Jean Tisserandle coach lyonnais est servi, que ce soit au mercato (O’Brien, Maitland-Niles, Plaisir, Zaha) que celui de la tactique.
Après la défaite contre Besiktasles murs n’ont pas tremblé, mais une discussion a eu lieu entre le propriétaire américain et son coach pour avoir des explications sur certains choix. Une semaine plus tard, les deux hommes ne s’affrontaient pas, mais le nul lyonnais (2-2) n’a pas forcément convaincu Tisserand. Pas plus que le système choisi par Sage avec de nombreux changements. « Nous avons fait une mauvaise première période et il n’a pas changé le système, pourquoi ? a-t-il injurié les Etats-Unis dans des propos rapportés par L’Équipe. Ensuite, nous étions menés et nous sommes restés trois derrière jusqu’au bout, je ne comprends pas. C’est incompréhensible.”
“Je ne licencierai jamais un entraîneur qui essaie de gagner”
Nous savons, John Tisserand aime mettre son nez partout, même si ce n’est pas forcément sa place. Après l’incroyable remontée de la saison dernière, l’OL a redressé la barre en ce début de saison avec une 5ème place avant le déplacement à Reims (21h). Mais rien n’est jamais acquis avec l’Américain qui «aime Pierre Sage». Toutefois, si les jours de l’entraîneur lyonnais sont loin d’être en danger, son patron a une idée très précise de la manière dont il souhaite que ses entraîneurs gèrent les clubs de la galaxie Eagle Football. “Je ne licencierai jamais un entraîneur qui essaie de gagner, mais je licencierai celui qui essaie de ne pas perdre.” Le décor est planté.