« 300 millions d’euros générés, c’est un centre de formation d’élite »

« 300 millions d’euros générés, c’est un centre de formation d’élite »
« 300 millions d’euros générés, c’est un centre de formation d’élite »

Sur Radio Marca, les intervenants de Tribe ont évoqué les centres de formation du Real Madrid et du Barça.

José Luis Sánchez, Ricardo Sierra, Emilio Pérez de Rozas, Antonio Sanz et Emilio Contreras ont animé ce lundi le talk-show à La Tribu, sous la direction de Raúl Varela.

Au centre des débats, les usages contrastés des joueurs issus des centres de formation de deux grands clubs espagnols. Là où le FC Barcelone s’appuie avec succès sur la Masia, le club madrilène a beaucoup plus de mal à faire confiance à ses canteranos, malgré les nombreuses possibilités pour le faire.

Émilio Contreras : « Le débat est de savoir à quoi sert le centre de formation, si nous voulons nourrir l’équipe première, car cela devrait être l’objectif numéro un. Dans le cas du Real Madrid, cela n’a pas été le cas au cours des dix dernières années, depuis que Carvajal, Lucas Vázquez ou Nacho Fernández y sont partis. Mais durant cette décennie, le centre a généré 300 millions d’euros de transferts.

Ricardo Sierra : « En fin de compte, ce qui compte, c’est l’objectif que vous vous fixez en tant que cantera. Si Madrid se fixe pour objectif de nourrir le football d’élite avec des joueurs, et parfois d’en amener certains en équipe première, c’est aussi rentable.

José Luis Sánchez : « Pour moi, le meilleur centre de formation est celui qui répond aux attentes du club. Si vous recevez 300 millions d’euros pour les joueurs que vous avez élevés et entraînés à la Cantera de Real, c’est un centre de formation d’élite. Parce que l’élite atteint la première division.

Emilio Pérez de Rozas : « C’est aussi important d’avoir un centre de formation que d’avoir un entraîneur qui ose l’utiliser. Sauf qu’il semble que Carlo Ancelotti ne croit pas vraiment au système de formation.

Antonio Sánz : « Les clubs travaillent avec le centre de formation, le plus difficile c’est d’ouvrir la porte. Celui qui est bon parviendra à se montrer. Simeone, par exemple, n’est pas un entraîneur qui s’appuie sur le système de formation, mais Barrios a progressé et il est là. Si Ancelotti trouve un joueur qui brille, il le fera monter.

 
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