Champion du Monde trois ans plus tôt avec les Bleus, Stéphane Guivarch a décidé de terminer sa carrière à Guingamp pour se rapprocher de sa mère malade. Mais lui-même a été grièvement blessé.
Stéphane Guivarc’h a vécu son plus beau jour de footballeur le 12 juillet 1998 contre le Brésil. Et ce malgré les occasions manquées en finale. Mais ce titre de champion du monde a marqué une rupture dans la carrière de l’attaquant finistérien. Dans la foulée, l’ancien Auxerrois se dirigeait vers Newcastle. Le début des problèmes. Particulièrement physique. “Mes problèmes physiques ont commencé après la Coupe du Monde alors que jusque-là, j’avais plutôt été épargné par les problèmes dans ma carrière”, a-t-il déclaré à Ouest France à l’occasion du 20e anniversaire du couronnement de 1998.
Le natif de Trégunc a également dû composer avec un changement d’entraîneur chez les Mapies. « L’entraîneur qui m’a fait venir, Kenny Dalglish, a été licencié et remplacé par Ruud Gullit, un gars irrespectueux. Il ne voulait plus que je m’entraîne avec eux et je n’ai jamais su pourquoi », a-t-il murmuré. Six mois seulement après son arrivée dans le nord de l’Angleterre, Stéphane Guivarc’h part en Ecosse, pour une demi-saison avec les Glasgow Rangers, avant de revenir à Auxerre un an seulement après son départ.
Stéphané Guivarc’h n’avait que 31 ans
S’il a quelque peu retrouvé de sa superbe dans l’Yonne, le champion du monde n’y restera pas éternellement. Après deux ans, à Auxerre, Stéphane Guivarch décide de rompre son contrat pour revenir à Guingamp et se rapprocher de ses parents. « Je suis revenue en Bretagne car ma mère est tombée très malade. Je ne voulais pas laisser mon père seul pendant cette période, alors pour accompagner au mieux ma mère et soutenir mon père, je suis revenu proche de mes proches.xpliqua-t-il.
Mais ce retour en Bretagne tourne court. La faute à une blessure au genou. Un de trop puisque l’attaquant français a finalement dû se résoudre à mettre un terme à sa carrière en fin de saison après seulement 12 matches et un maigre but, quatre ans seulement après le sacre du 12 juillet. Il n’avait encore que 31 ans. « Il est grand temps pour moi d’en finir avec ça. C’est trop difficile depuis trop longtemps. Le cartilage de mon genou a beaucoup souffert et cela fait quatre mois que je n’ai pas touché un ballon. Cela ne vaut pas la peine d’opter directement pour une prothèse.» annonça-t-il, avant de se consacrer à sa nouvelle vie. Notamment en tant que vendeur de piscines…