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Journaliste
Avide de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui titulaire d’un Master en journalisme sportif, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités.
Directeur sportif du PSG entre 2011 et 2013 puis de 2019 à 2022, Leonardo a retrouvé son métier dans la capitale, et notamment son recrutement qui a changé le visage du club de la capitale. Il se passionne particulièrement pour les joueurs arrivés au PSG à cette époque. Et ils étaient nombreux.
Passé sous pavillon qatari en 2011, le PSG avait confié ses premiers marchés de transferts à Léonard. Nommé directeur sportif, le Brésilien a été le premier artisan du nouveau PSG Version qatarie. Et il constitue rapidement un effectif capable de performer sur la scène européenne. Contraint de quitter le club en 2013 avant d’y revenir entre 2019 et 2022, Léonard revient avec émotion sur son travail dans la capitale.
“L’émotion était énorme”
« Sinon, comment cela serait-il possible ? Je me souviens de tous les moments. Vous savez, quand Paris vient me chercher, je suis entraîneur à l’Inter Milan, je dois construire l’avenir et on m’appelle pour me dire que le club parisien va être racheté, que la révolution sera énorme, avec l’envie de briller en C1. Je suis arrivé à Paris le 14 juillet, le même lorsque j’étais joueur. Le championnat a débuté le 6 août et nous avons recruté 9 à 10 joueurs en 20 jours. C’était « pouf pouf pouf » (il est démonstratif avec ses mains), l’émotion était énorme. Formidable », confie-t-il dans les colonnes de Figaro avant de détailler ces fameux mercatos.
«C’était merveilleux»
« Matuidi, Menez, Sirigu, Sissoko, Lugano, Pastore… Après en janvier, Thiago Motta, Maxwell, Alex. La saison suivante : Verratti, Zlatan, Thiago Silva, Lavezzi, Lucas Moura, David Beckham… C’était magnifique. On sort de la Ligue des Champions face au grand Barcelone de Messi sans perdre cette saison. Le deuxième passage reste également fabuleux pour moi. Nous faisons une finale de Ligue des Champions, la seule jusqu’à présent. Mais au-delà de tout ça, mon histoire avec Paris est intouchable. Et je ne dis pas ça pour ouvrir la porte à je ne sais quoi. C’est mon coeur qui parle », a ajouté Léonard.