En s’imposant 2-0 contre Strasbourg, l’ASSE remporte sa troisième victoire de la saison. Tous ses succès (contre Lille, Auxerre et Lens) ont été obtenus à Geoffroy-Guichard. Cette victoire, accompagnée d’un clean sheet, apporte un soulagement bienvenu à une défense en difficulté depuis le début de la saison. A une semaine du retour du derby, Patrick Guillou analyse la rencontre de ce samedi dans sa chronique pour Progrès.
Olivier Dall’Oglio a joué gros – ASSE
Après une inquiétante défaite à Angers (4-2), ODO avait encore perdu du crédit. Moins de crédit auprès des partisans, mais surtout auprès de ses dirigeants. Attendus au tournant dans un contexte compliqué, l’ASSE et son entraîneur ont su répondre présent !
Patrick Guillou le confirme et poursuit : «Dans une ambiance glaciale face à Strasbourg, le coach ODO a joué gros. Dans une rencontre qui sent fortement le parfum des chrysanthèmes, le « self-made cévenol » continue d’écrire sa success story. En assumant le choix des autres, dans une situation nocturne inamicale, il semble opportun de rappeler sa capacité de résistance.
Son travail consiste actuellement à trouver des solutions alternatives en bricolant. Il est important de se vanter de sa clairvoyance pour rendre viables les situations imposées par d’autres réalités. La lampe à odeur de fierté et l’algorithme ont permis de maintenir debout les joueurs alsaciens. […] C’est bien pour l’entraîneur ODO de voir les oisillons grandir avec ses yeux vieillissants. Beaucoup plus d’imagination dans le développement des joueurs et un collectif plus soudé. Plus de trajectoires et de passes. Avec ses changements audacieux, Olivier Dall’Oglio a envoyé ses détracteurs au fond du couloir. L’image renvoyée est momentanément plus sereine. C’est toujours plus agréable d’avoir un coach qui dit des mots que les autres ne peuvent pas verbaliser. Ce précieux succès aide à guérir les blessures ainsi que les nuages noirs.
L’ASSE se déplace désormais au Groupama Stadium pour le derby des méchants. Toujours une rencontre particulière où la pression sera encore présente.