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Stade de Brest. “Ça faisait longtemps que je n’avais pas vu mon équipe aussi faible”, déplore Eric

Le Stade Brestois s’est incliné à Auxerre (3-0), livrant l’un de ses pires matches depuis longtemps. Que ce soit dans le jeu ou dans l’état d’esprit, on n’a pas reconnu cette équipe. C’est ce qui attriste son entraîneur, Éric Roy.

Comment expliquez-vous ce qui ressemble à un naufrage ?

Il n’y avait aucun engagement, aucune intensité, aucune agression. Nous avons été battus en duel, battus dans le jeu tout simplement. On peut dire ce qu’on veut, le football reste un rapport de force, ce soir nous n’avons pas pu rivaliser. C’est très décevant car cela faisait très, très longtemps que je n’avais pas vu mon équipe aussi apathique, aussi faible dans son contenu. C’est décevant, mais quelque part, il y a aussi beaucoup de leçons à tirer,

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Quel type ?

Des leçons que j’apprendrai. Quand les matchs sont mauvais, ça fait réfléchir. Je ne pense pas avoir vu un seul joueur, à part un ou deux, à son niveau. Ils me semblaient tous en grande difficulté.

Y a-t-il eu de la complaisance, ont-ils pris l’avantage lors du match de Ligue des champions de mardi ?

Je ne sais pas comment l’appeler aujourd’hui. S’ils avaient pris l’avantage mardi, il n’y en aurait pas beaucoup qui joueraient. Il faut être bon à chaque match si l’on veut espérer postuler dans le onze de départ quel que soit le match. Le match le plus important, c’était ce soir, ce soir, pas celui de mardi, qui deviendra le plus important dans une heure, parce que c’est le prochain. Ce qui me chagrine, c’est qu’on n’a pas donné une bonne image de ce qu’on veut faire sur le terrain. C’est presque trop gros pour être vrai. J’attendrai des réponses lors des prochains matchs.

Y avait-il quelque chose qui préfigurait cela ?

Au contraire, nous avons fait une bonne semaine d’entraînement, il y avait beaucoup d’énergie, d’intensité et de qualité aussi. Mais le football est toujours un peu spécial, on fait une super semaine et à la fin il n’y a rien. Parfois, on sent que l’équipe est en difficulté et elle fait un super match. Il n’y a pas de vérité, c’est toujours celle d’un soir et ce soir, on était loin de la vérité.

 
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