Le Stade de France, bastion des grands soirs du XV de France, est-il sur le point de perdre son statut de domicile des Bleus ?
Alors que l’État a lancé des négociations exclusives avec un nouveau concessionnaire, la Fédération française de Rugby pose ses conditions et suggère une éventuelle délocalisation si ses attentes ne sont pas respectées.
Une négociation sous haute tension ?
Dans un communiqué officiel, la FFR a précisé que le choix de l’Etat d’engager des discussions avec un nouveau groupe restait une décision souveraine.
“A l’issue d’un processus d’analyse des deux offres reçues, l’État français a choisi d’entrer en discussions exclusives avec GL Events en vue de la prochaine concession du Stade de France, plutôt que de poursuivre avec le consortium Vinci. -Bouygues», explique Rugby Pass.
Même si la Fédération a maintenu des relations équitables avec les candidats au cours de l’année, elle insiste : « A ce jour, aucun accord n’a été trouvé quant à sa future présence au Stade de France, aucune des propositions n’ayant été satisfaisante. »
Paris ou la province ?
Florian Grill, président de la FFR, ne cache pas son scepticisme quant aux offres reçues. Il évoque la possibilité de quitter Saint-Denis si les conditions optimales ne sont pas réunies pour accueillir les matchs des Bleus.
« La FFR entend poursuivre les négociations de manière ouverte et considérer les différentes opportunités qui s’offrent à elle, à Paris ou en province. », précise le communiqué.
Quels sont les enjeux pour l’avenir des Bleus ?
Le Stade de France, avec sa capacité de 80 000 places, offre une vitrine idéale aux grandes affiches internationales. Mais son coût de fonctionnement, souvent jugé prohibitif, reste une pierre d’achoppement. “Le nouveau contrat de concession débutera début août 2025 pour une durée de trente ans.ajoute Rugby Pass.
Certains imaginent déjà le XV de France jouer dans des stades régionaux emblématiques, comme Marseille ou Lyon, capables de rivaliser en termes d’ambiance et d’infrastructures modernes. Si aucune solution ne satisfait la FFR, cette page de l’histoire du rugby français pourrait bien se tourner.
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