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“C’est très dur de revoir certaines images”

Il y a un an jour pour jour, l’équipe de s’inclinait en quarts de finale de la Coupe du monde 2023 face à l’Afrique du Sud. Remplaçant pour cette rencontre, Pierre Bourgarit revient sur ce match désormais ancré dans l’histoire du rugby français.

Personne n’a oublié cette partie, encore moins ceux qui étaient sur le terrain. Le 15 octobre 2023, Pierre Bourgarit avait le maillot bleu sur les épaules floqué du numéro seize. Entré peu après l’heure de jeu, le Rochelais a défié les Boks pendant plus d’un quart d’heure et a été un acteur majeur en fin de match.

« Vu le résultat, il ne reste plus beaucoup de bons souvenirsadmet la pute. Ce fut une immense déception pour tout un groupe qui a vécu ensemble pendant plusieurs semaines. Cela nous a définitivement laissé un goût amer. Et puis, quand on y pense, la frustration est immense car on aurait aimé faire plaisir au public français, qui a été magnifique lors de la Coupe du monde.»

Des images difficiles à revoir

Ces gestes sont devenus des moments déterminants dans l’histoire du rugby. Tap d’Eben Etzebeth en début de match, contre de Kolbe sur Ramos lors d’une transformation… Ces faits de jeu font bien plus parler aujourd’hui que le résultat lui-même.

Alors évidemment, il n’est pas agréable d’ouvrir ses réseaux et de tomber sur des actions défavorables au XV de France. « C’est très dur quand on tombe sur certaines images… On aimerait pouvoir éviterexplains Bourgarit. Certes, vous ne passez pas un bon moment, mais cela fait partie de l’histoire désormais. Je pense que dans 10 ou 20 ans, l’intervention d’Etzebeth sera encore sur les réseaux, donc il faut s’habituer à voir ça (rires).» A noter que Pierre Bourgarit n’a toujours pas revu le match, froid.

Pas un sujet tabou entre coéquipiers

On comprendrait facilement pourquoi certains refusent de parler de ce quart de finale, perdu d’un petit point. Cependant, ne pensez pas qu’il est interdit de prononcer deux mots : « Ce n’est pas du tout un sujet tabou. C’est très loin d’en être un. Mais ça fait un an, on n’en parle quasiment plus. Quand on prend un café autour d’une table, ce n’est pas « Ce n’est pas le premier sujet de conversation qui revient. C’est normal.

Un an après l’immense tristesse, Pierre Bourgarit passe à autre chose : « Il faut avancer. Nous n’allons pas vivre éternellement dans le passé. Beaucoup de joueurs qui étaient là en 2023 le seront encore en 2027. C’est à ce moment-là qu’il faudra évacuer définitivement la frustration.»

 
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