“On s’est débarrassé d’un petit traumatisme”

“On s’est débarrassé d’un petit traumatisme”
“On s’est débarrassé d’un petit traumatisme”

En remportant leur premier match à domicile depuis le 13 octobre, les hommes de Karim Ghezal quittent finalement la treizième place. Et se donner le droit de souffler un peu, même si rien n’était simple, à commencer par la conquête directe…

Enfin, vous avez débloqué le compteur de la maison…

Oui, c’est quelque chose qui préoccupe les gens depuis longtemps. Même si on avait pris des points contre Toulouse et le Racing, il restait quand même le fait de ne plus avoir gagné depuis le 13 octobre. C’était important. A la mi-temps, j’ai été un peu dur avec les joueurs : on était à 14 points d’écart, je leur ai dit qu’il ne fallait pas rejouer la même seconde mi-temps que contre Toulouse, où on avait 10 points d’avance. Je leur ai dit que si nous faisions une erreur, nous allions recevoir un carton jaune et nous retrouver dans un match serré. C’est ce qui s’est passé… Après, il y a quand même beaucoup de solidarité, il y a beaucoup de choses à corriger.

Comment pouvons-nous faire un pas en avant maintenant ?

Ce dont vous avez besoin, c’est de trouver de la cohérence. Si on veut voir ce qu’il y a au-dessus, si on veut monter, il faut faire des séries. Depuis deux ans, cette équipe a gagné ou perdu des matchs à domicile et perdu à l’extérieur, ou perdu à domicile cette année. Là, au moins, nous sommes sur une petite série. Je veux aussi rappeler que nous avons utilisé beaucoup de joueurs, il y en avait 9 qui sont revenus. Avec un peu plus de confiance, nous pouvons passer du côté droit. Je pense qu’aujourd’hui, en remportant la maison, je me sentais vraiment comme un groupe qui s’était libéré d’un petit traumatisme. Ça fait du bien, on va continuer. […] Rappelez-vous ce que je vous ai dit en arrivant ici : nous voulons retrouver une équipe redoutée et respectée.

Être craint et respecté commence par la conquête. On ne peut pas dire que la mêlée, entre autres, ait été là contre l’Usap…

Les histoires de première ligne et de deuxième ligne impliquent de passer du temps ensemble. Je suis très content d’avoir les joueurs que j’ai, je n’aimerais pas en avoir d’autres. C’est ce qui est le plus important et c’est ce que je leur ai dit. Je pense que ce groupe peut faire de grandes choses mais pour cela, ils doivent passer du temps ensemble. Laissez-les vouloir ensemble et laissez-les travailler ensemble.

Qu’avez-vous pensé des choix de vos joueurs en fin de match, qui ont préféré un penalty pour un hypothétique point de bonus offensif alors que le simple fait de prendre les points aurait pu priver l’Usap de la défensive ?

Je l’ai déjà dit : je suis avec mes joueurs. Quand ils prennent une mauvaise décision, je prends une mauvaise décision. Quand ils en prennent un bon, j’en prends un bon. En fait, ce que je voulais, c’était que nous restions chez eux. Plus nous avions la possession contre eux, plus nous avions de chances de gagner. Au moins, nous ne nous exposions pas à la maison.


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