l’essentiel
De retour en mars dernier d’une rupture du ligament croisé, Romain Ntamack a réalisé une fin de saison réussie avec le Stade Toulousain en remportant le Top 14 et la Coupe d’Europe. L’ouvreur fait le point et se projette sur le dernier match de l’année, ce dimanche 29 janvier face au Stade Français, au Stadium de Toulouse (21h05).
Terminer l’année au Stadium contre le Stade Français, est-ce que ça a une saveur particulière ?
Jouer au Stadium est toujours spécial. Et le Stade Français, on connaît l’histoire avec le Stade Toulousain. Ce sont toujours de beaux matchs, de belles affiches. Ce sera quand même un match de gala, mais il ne faudra pas tomber dans la fête et rester concentré pour gagner.
Force est tout de même de constater que cette saison les trajectoires entre les deux clubs sont loin d’être équivalentes…
C’est vrai, mais nous devons rester concentrés et vigilants. Le Stade Français reste une équipe très dangereuse. Elle a terminé deuxième du championnat la saison dernière, c’est un peu plus compliqué cette année mais elle reste compliquée à manœuvrer. Alors même avec le peu d’entraînement que nous avons cette semaine, nous espérons être le plus prêts possible au combat qu’elle nous imposera.
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Est-ce compliqué pendant cette période particulière de maintenir le même niveau d’intensité et de concentration ?
Non, ça fait du bien de couper quand on le peut. Le championnat est tellement dense et dur qu’on n’a pas le temps de se reposer sur nos lauriers. Certains joueurs ont eu une petite fenêtre de récupération ces dix derniers jours, mais nous sommes restés en alerte. Nous avons la chance de pouvoir tourner pendant cette période, car nous sommes bien classés, mais il faut rester concentrés car la moindre défaite peut être préjudiciable jusqu’à la fin de la saison.
Vous êtes au milieu d’un gros bloc avec l’arrivée du Stade Français, de La Rochelle, des Sharks, de Leicester, comment l’abordez-vous ?
C’est un gros bloc, un moment très dense qu’il faut gérer au mieux chaque année, car il peut complètement changer la saison, en bien ou en mal. Dès qu’on a réussi à bien gérer cette période, la fin de saison était plutôt bonne, et l’année où on l’a mal géré, on a eu une fin de saison compliquée.
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Quelle saveur a pour vous cette année 2024 ?
Plutôt bien, dans l’ensemble. J’en garde un bon souvenir : il y a deux titres, une belle fin de saison, donc évidemment c’est une très bonne année pour moi. J’espérais revenir le mieux possible de ma blessure au genou en 2024, et j’ai plutôt atteint mon objectif. Il y a cependant eu une légère déception sur la tournée d’automne (mollet blessé, il n’y a pas participé, ndlr).
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Depuis votre retour contre Perpignan le 23 novembre, comment vous sentez-vous ?
Je me sens bien. Après cette blessure, j’ai eu quelques soucis au tendon d’Achille qui m’ont un peu ralenti, mais au fil des semaines ça a passé. Aujourd’hui je me sens à 100% physiquement.
