Pierre Caillet, l’entraîneur de Béziers, revient sur la victoire de son équipe vendredi contre Soyaux Angoulême (29-13). Un succès qui relance la machine.
Lorsque vendredi soir, l’arbitre a sifflé la fin du match, indiquant aux joueurs la direction des vestiaires, c’est un grand « ouf » de soulagement qui a parcouru les allées du stade Raoul-Barrière. Et tout le groupe de Béziers. La victoire de Béziers contre Soyaux Angoulême (29-13) était une nécessité pour les joueurs de Pierre Caillet, qui sortaient de quatre défaites consécutives. En cas d’échec, ils auraient vu la tête du classement s’éloigner de leur horizon proche. Surtout, ils en auraient pris un sacré coup au moral.
La page du doute est donc tournée pour l’ASBH, qui peut à nouveau regarder vers l’avenir : « Nous sommes heureux, savoure Pierre Caillet, l’entraîneur de Béziers, qui attend cependant bien mieux en termes de contenu. Il y a des opportunités à rechercher, à prouver que nous avons du caractère et nous l’avons fait. Il y a encore du travail à faire. Mais nous avons affiché certaines valeurs, mis en œuvre une stratégie et, au final, il y a eu la victoire. C’est essentiel.
« Il a fallu trouver des options »
Dérangés par leurs adversaires en première mi-temps, les Biterrois ont rectifié le tir en seconde période. Surtout, ils ont su prendre les points qui leur étaient proposés au bon moment. D’autant que les Charentais ont été efficaces défensivement : « Ces défenses sont difficiles à contourneranalyse le coach. Stratégiquement, nous avons dû trouver des options. On a progressé et ils ont eu un petit doute. Notre capacité à provoquer les événements, comme nous l’avons fait la saison dernière, ne fonctionne plus. Il était important de rectifier le tir en prenant des pénalités. Nous avons été efficaces sur des choses simples. Il suffisait de prendre les trois points quand il le fallait et de construire derrière. Ce match a été construit. Nous en avions besoin.
Il ne reste plus qu’à confirmer vendredi prochain, face à Dax. Alors, comme l’annonce Pierre Caillet, « faire tout ce qu’il faut pour le dernier match du bloc, à Colomiers. »
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