L’Indépendant, le Comité Départemental de Rugby de l’Aude et l’agence Evelyne organisent la deuxième édition des Trophées du Rugby Amateur dans l’Aude. Votez sur lindependant.fr jusqu’au 1er octobre pour élire vos favoris. Aujourd’hui, place à la catégorie : meilleur jeune Elite. Découvrez tous les résultats le 18 octobre !
Ce trophée est sponsorisé par Purple Camps Occitanie.
Otis Spruytte (US Carcassonne)
Dans la catégorie du meilleur jeune élite, contrairement aux autres, vous ne retrouverez que deux nommés, dignes représentants des deux locomotives du rugby audois. D’abord côté préfecture, c’est Otis Spruytte qui représente les couleurs de l’USC. A 18 ans, il occupe le poste de talonneur pour la cinquième année. Pourtant, il ne s’est pas dirigé vers le ballon ovale dès son plus jeune âge. Et pour cause, ce n’est pas sa famille qui l’a poussé à prendre sa première licence, mais bien son « amis, à l’université ». « J’ai débuté dans un petit club en Ardèche avant de m’installer dans l’Audeil dit. Deux saisons à Arpal, puis à l’USC”.
Au cours de la saison 2023-2024, Otis se souvient d’un groupe de 30 coéquipiers qui ont formé «tout un groupe d’amis»Le talonneur est satisfait d’avoir pu tenir tête aux géants de la région, comme Montpellier ou Perpignan. Les Jaune et Noir ont notamment arraché le nul face à l’Usap lors de la dernière journée de championnat. S’il ne devait garder qu’un seul souvenir de cette saison ? « C’est le match à domicile contre Béziers que nous avons pu jouer au Domec. Même les nouveaux joueurs ont tout donné car ils savent que le Domec représente quelque chose pour ceux qui sont d’ici. ».
« Je n’ai pas envie de gagner plus parce que c’est un joueur de Narbonne qui est devant moi. C’est déjà un exploit d’être nommé… Et je m’entends plutôt bien avec les joueurs de Narbonne que je connais. On aime bien se disputer sur le terrain, mais ça ne va pas plus loin ! (rires) »admet Otis Spruytte.
Thibault Santoro (RC Narbonnais)
Côté narbonnais, c’est le latéral Thibault Santoro qui a été choisi pour représenter les couleurs orange et noir. Lui aussi a connu une année riche. Comme l’année précédente, l’Ariégeois a réussi à se faire une place dans l’effectif de l’équipe première du Racing, en figurant sur sept feuilles de match, « et six fois titulaire, c’est vraiment génial d’avoir eu ce temps de jeu »précise-t-il. Pour le reste, il a joué toute la saison avec les espoirs, livrant des performances solides et obtenant un joli maintien, avant le point culminant de l’année. « J’ai profité de quelques week-ends dans l’année pour jouer au rugby à 7. Cela m’a permis d’intégrer l’équipe de France universitaire de rugby à 7, et nous avons remporté la Coupe du monde en juin, à Aix-en-Provence. »Il sourit. Son meilleur souvenir ? « Même si je ne jouais pas, ce serait la demi-finale gagnée à domicile en prolongation contre Carcassonneil dit. Le contexte, la tension, la pression d’une saison qui pouvait s’arrêter, tout était là..
De part et d’autre, on ne note pas de volonté accrue de remporter ce trophée face au rival départemental. « Il est particulièrement important de souligner que le Racing et l’USC n’ont pas leur place en National League en raison de leur histoire. Si les deux équipes pouvaient revenir en Pro D2, ce serait formidable. »pense Thibault Santoro.