Aurélien Canot, Media365, publié le jeudi 19 septembre 2024 à 17h46
En octobre dernier, l’aventure du XV de France en Coupe du monde s’était achevée en quart de finale face à l’Afrique du Sud. Les Springboks viennent de révéler que la FFR avait involontairement aidé les Sud-Africains à battre les Bleus (29-28) ce jour-là.
Quand la Fédération française de rugby fait le jeu de l’Afrique du Sud. Le 16 octobre dernier, les Bleus, dont la seule ambition était de profiter de disputer la compétition sur leurs terres pour remporter leur première Coupe du monde, se heurtaient à l’Afrique du Sud en quart de finale au Stade de France (défaite 29-28). Paradoxalement, il s’avère désormais que cette victoire des Springboks sur les Français doit beaucoup à l’aide de la… FFR. Une séquence de « Chasing the sun 2 », qui revient sur le nouveau titre mondial des Sud-Africains et partagée ce jeudi sur X by World Rugby, montre les futurs bourreaux de Fabien Galthié et ses joueurs étudier comment déjouer la stratégie de l’équipe de France sur l’un des épisodes de « Destins mêlés », qui n’est autre qu’une série imaginée par la FFR et diffusée sur Youtube lors de cette Coupe du monde en France que les Bleus avaient quittée en quart de finale après leur défaite d’un point face aux futurs vainqueurs et désormais doubles champions du monde en titre.
Érasme n’en demandait pas tant…
Pour exagérer, Rassie Erasmus, le coach des Springboks, et son staff ont pu tirer de très précieuses informations d’une vidéo qui leur a été servie sur un plateau par leurs futurs adversaires et plus précisément par Shaun Edwards, le coach de la défense française, qu’on voit dicter des consignes. « Hier, j’ai trouvé un truc sur YouTube (…) Donc le truc important, ce sont les rucks, les gars. Regardez ça. Ils contrent en disant « Combattez ! Combattez ! » (…) Ensuite, le gars au-dessus vient soutenir le plaqueur et la fois suivante, il s’éloigne. C’est un moment clé. » Un moment particulièrement clé pour Erasmus, qui a pu modifier sereinement ses plans initiaux en découvrant ce que les Bleus avaient prévu pour surprendre son équipe. « Si on rentre dans ces phases-là, ça va nous foutre en l’air. » C’est ce qu’on appelle se tirer une balle dans le pied.
