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Laurent Baffie, ex-sniper d’Ardisson, bientôt en duo en caméra cachée avec François Damiens ? “C’est mon idole absolue.”

Est-ce une des raisons pour lesquelles le spectacle est interdit aux moins de 16 ans ?

« Oui, en partie. Mais il n’y a pas que des questions en dessous de la ceinture. Il y a parfois des questions poétiques, littéraires, plus ambitieuses. Mais oui, je mélange un peu tous les genres.

La scène serait-elle aujourd’hui le seul et unique lieu de liberté ?

« Oui, franchement oui. A la télé, on ne peut plus dire grand-chose. Je ne sais pas comment ça se passe en Belgique, mais j’ai vu que tu as fait un scandale pour une chanson très très drôle sur Indochine (Au Grand Cactus, NDLR). Honnêtement, c’était hilarant, et c’est ça l’humour, on ne peut plus parler de tout, ça énerve les gens, c’est quoi ce sketch ? Je pensais qu’il était merveilleux. Très, très drôle. Ce n’est pas pour se moquer, c’est me déranger, vous pouvez me déranger, je ne serai pas offensé.

Des comédiens belges réagissent pour la DH à la polémique du sketch dans le Grand Cactus : “On ne peut pas rire de tout, il faut rire de tout”

Ce qui voudrait dire que l’ère des tireurs d’élite avec Ardisson est un peu révolue à la télévision aujourd’hui ?

“Oui bien sûr. C’est parti depuis longtemps. Et c’est de pire en pire. Aujourd’hui, le seul qui me remplace un peu, c’est Paul de Saint Sernin chez Léa Salamé. Il est très bon. Parce qu’il a les facteurs nécessaires qui sont l’humour, la rapidité, la précision. Si nous ne pouvons pas combiner ces trois facteurs, nous ne faisons pas le travail et il le fait parfaitement.

Même dans votre propre émission YouTube, « Dining and Drinking » ?

« C’est fini. C’est Coluche et Desproges qui ont tout dit. Aujourd’hui, nous sommes obligés de pratiquer l’autocensure. Quand je parle, cela ne passe pas par le cerveau. Je parle directement. Et maintenant, vous devez tourner votre langue sept fois dans votre bouche avant de parler. C’est compliqué pour moi, qui va trop vite. Nous connaissons des gens qui ont été licenciés, qui ont été assassinés ou abattus de sang-froid. je voulais être libre et jouer avec tout. Eh bien non, ce n’est pas possible de tout jouer avec tout.

« Le sketch sur Indochine, au Grand Cactus, était hilarant »

Est-ce que ça vous fait peur ?

« Eh bien, cela me consterne d’apprendre que des gens que j’admirais comme Wolinski ou Cabu ont été assassinés. Pour moi, quand j’étais jeune, je les adorais et j’étais nourri de ça et je ne pensais pas que cela serait possible un jour. C’est dramatique. Je ne suis pas sur le même registre. Je ne fais pas de politique (sauf à travers le Parti Animaliste, pour aider les animaux, NDLR). des trucs Mais. oui, par exemple, dans mon émission, je parle de religion et j’ai conscience que c’est un sujet délicat mais j’y vais quand même. Je ne suis pas le Jean Moulin de la vanne. Je suis entré dans la clandestinité, mais je continue toujours à aller loin.

D’où cette reconversion réussie sur les réseaux sociaux avec vos caméras cachées ?

« C’est incroyable pour un baby-boomer. Un jour, quelqu’un m’a dit : tu sais qu’il y a des lunettes qui filment. Cela veut dire qu’il n’est plus nécessaire d’avoir deux caméras, un ingénieur du son, des voitures et tout ? Alors, avec mon ami Roman, on a cherché ces lunettes, on les a trouvées. Et puis, je me suis amusé avec une légèreté d’exécution, pas de technique, non. monde Une paire au départ, la deuxième paire à faire. le plan inversé. C’est génial ! »

Et d’ailleurs, avez-vous déjà eu un jeu de vos valves dans la rue ?

« Après, on demande l’autorisation. Les gens qui n’ont pas aimé le piège, ils refusent l’autorisation et c’est tout. Il y a un gars sur la plage qui m’a donné un coup de pied. Mais je lui ai quand même donné un sac volé. Je vais bien! Nous ne pouvons pas non plus tout dire ou tout faire sur le RS car il existe des algorithmes qui surveillent. dire tout, sauf peut-être sur scène, jusqu’au jour où ce sera fini aussi.

Vous avez même créé une star – une « tendance » – sur les réseaux sociaux, Jean-Jacques avec son « Hé, tu dis… ! Oh putain, Laurent, excuse-moi pour la réaction.

«Quand je lui ai dit ‘Je vais te mettre sur Instagram, je vais faire de toi une star’, je plaisantais. Mais il est devenu tellement célèbre qu’hier j’ai fait le show de Kody (Freewheeling, NDLR) et il a été la surprise. Il est venu en Belgique, il a bougé, les gens le reconnaissent, ils demandent des autographes. C’est incroyable. de loisirs. Ils se poussent, ils disent « oh putain Laurent ». C’est un jeu d’enfant, c’est un jeu pour les enfants.

Dans vos vidéos, il y a des gens qui ne vous reconnaissent pas du tout. Cela vous surprend ?

« Je suis ravi de ne pas être reconnu. Il y a parfois des gens qui s’excusent et me disent ‘excusez-moi, je ne vous ai pas reconnu’. Tant mieux, on est pas obligé de reconnaître tous les connards qui sont à la télé Non, le problème maintenant c’est que je suis trop reconnu avec les caméras cachées, donc j’ai un peu plus de mal à les filmer. celui qui ne relie pas tout. Après, il y a toujours quelqu’un pour venir sur le terrain et dire : « Vous ne reconnaissez pas ? C’est Laurent Baffie ! Mais tais-toi, laisse-moi tendre le piège. Ce n’est pas parce que j’ai eu des implants et enlevé les poches sous les yeux que les gens ne me reconnaissent plus.

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Chez nous, la star des caméras cachées, c’est François Damiens.

«C’est mon idole. Mon idole absolue, c’est un génie. J’ai acheté tous ses DVD. Ce type est un génie. Il a ce que je n’ai pas, c’est qu’il est acteur. Il sait donc se mettre dans la peau de différents personnages. Il sait faire les accents, les attitudes, il sait se déguiser. Le tatoueur est pour moi un chef-d’œuvre. Je lui ai laissé des messages pour faire une collaboration. On s’est rencontré, on se connaît. Après, il est bouleversé, François. lisez-moi, appelez-moi, faisons quelque chose !

 
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