Peu d’entre eux ont eu le courage et la force d’aborder ce sujet. En début d’année, invité à s’exprimer dans un podcast anglophone, Thierry Henry évoquait comme jamais les problèmes de santé mentale qu’il a pu rencontrer au cours de sa vie. « Pendant le confinement, je pleurais presque tous les jours, sans raison. Les larmes sont venues d’elles-mêmes. Peut-être qu’ils étaient là depuis très longtemps. C’était bizarre, mais dans le bon sens. »il a expliqué avec beaucoup de franchise.
Un témoignage très fort de celui qui a entraîné les Espoirs français et bénéficié d’un salaire très confortable. Ce mercredi 27, Thierry Henry a accordé une interview à GQ dans lequel il revient sur ses confessions, qui ont contribué à libérer davantage le tabou de la santé mentale dans le sport. « Quand vous voyez quelqu’un qui est censé n’avoir aucun problème et qui a réussi sa vie vous parler avec honnêteté et empathie de ses difficultés, cela peut vous parler et vous aider à relativiser. (…) Si le podcast peut aider les plus jeunes aujourd’hui, tant mieux”il explique son intervention très remarquée.
Thierry Henry est allé consulter un psychologue
L’ancien coéquipier de Zinedine Zidane et Didier Deschamps en équipe de France évoque ensuite cette période très compliquée durant laquelle il était entraîneur à Montréal lorsqu’éclatait la pandémie de Covid. “J’ai passé un an au Canada, loin de ma familleet j’ai commencé à analyser qui j’étais, à réfléchir à la façon dont j’avais grandi et à ce qui m’avait façonné.se souvient du mari d’Andrea Rajacic, avec qui il a eu trois enfants, Tristan (né en 2012), Tatiana (née en 2015) et Gabriel (né en 2016), avant d’ajouter : « Après mon retour à Londres, j’ai dû retourner à Montréal. Tout le monde a commencé à pleurer, et c’est la première fois que je vois des gens pleurer pour Thierry et pas pour Thierry Henry. Ça m’a giflé au visage.»
Suite à cela “gifler” reçu, Thierry Henry prendra la démarche de consulter un psychologue afin de « gérer certaines émotions», comme le dit la légende d’Arsenal. «Pendant le Covid, J’étais tout simplement perdu et je me cherchais. Il a fallu me rappeler ou m’apprendre que ces émotions sont normales, qu’il faut les accueillir et ne pas les laisser nous envahir. Vous pouvez ressentir de la haine, mais ne devenez pas haineux. À l’inverse, vous pouvez ressentir de la joie, mais ne soyez pas trop joyeux non plus.analyse celui que l’on a vu avec sa belle Andrea pour célébrer le mariage de Cesc Fabregas il y a quelques années.
Un message très fort de la part de Thierry Henry, qui n’hésite pas à parler de sa santé mentale pour faire avancer la cause.
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