Championne olympique de boxe à Rio, mère de deux garçons, candidate combative à la tête de la Fédération française de boxe, Estelle Mossely est l’un des visages de la célèbre poupée Barbie. Après avoir participé à l’écriture d’un livre célébrant les 65 ans de la marque, la Française se confie à Paris Match.
Elle est l’une des légendes du sport français, un exemple pour les femmes et un modèle pour les petites filles. Estelle Mossely, championne olympique de boxe à Rio en 2016, s’est lancé un défi cet été, celui de remporter une médaille chez elle, aux Jeux de Paris 2024. Si son rêve ne s’est pas réalisé cette fois, la tricolore a fait honneur au drapeau bleu-blanc-rouge en gardant le sourire et l’humilité qu’on lui connaît, elle qui élève ses deux jeunes garçons en parallèle de sa carrière.
Athlète engagée dans le sport féminin, militante de la cause des femmes, elle espère frapper encore plus fort en se présentant à la présidence de la Fédération française de boxe, embourbée dans les scandales et les polémiques. Et tandis que sa liste était invalidée, la championne affirmait qu’elle n’abandonnerait pas, prête à mener un nouveau combat pour le droit de se présenter et d’avoir une chance de l’emporter le 14 décembre. Un nouvel exemple d’abnégation de celle-ci. qui expliquait à Paris Match en février dernier : « Grâce à la boxe, j’ai gagné ma liberté. Tout d’abord mes choix ».
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C’est parce qu’elle est la voix des femmes, sportives ou non, jeunes et moins jeunes, que Barbie l’a choisie pour représenter sa marque. En mai dernier, la poupée à son effigie a été dévoilée. Mattel a ensuite souligné « ses valeurs très similaires autourautonomisation petites filles, et autour de l’importance de briser les stéréotypes liés à la pratique du sport « . Désormais membre de la famille Barbie, Estelle Mossely a participé à l’écriture du livre « Mon histoire de Barbie », qui célèbre le 65ème anniversaire de la poupée légendaire.
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« Une manière de‘inspirer davantage »
Paris Match. Comment est né le projet ?‘une Barbie à votre image ?
Estelle Mosley. Pour le 65e L’anniversaire de Barbie est tombé le même jour‘année des Jeux Olympiques, Mattel a rendu hommage à différenceetrentes athlEtvous êtes à travers le monde. barbie m‘un contactje suis ravi d’en faire partie. Je pense, par rapport à toutes les valeurs que je‘incarné et les valeurs qui‘ils veulent partager avec leur public. Évidemment, je‘J’ai dit oui tout de suite parce que pour moi Barbie c’est‘évoque beaucoup de choses, des souvenirs de‘l’enfance bien sûr mais‘est aussi un moyen d’envoyer des messages àEts du jeune public.
Pourquoi avez-vous accepté de participer au livre « My Barbie Story » ?
Il était important de‘y participer puisqu’elle s’inscrivait dans la continuité de cette Barbie qui avait été faite pour mon effigie. Cétait une façon de‘inspirer davantage, figer les choses dans le temps, une œuvre c’est trèsEtc’est bon pour ça, et encore une fois‘insister sur cette image qui doit être celle de demain. Dans tous les messages qui seront transmis aux plus jeunes, montrez que‘on peut le faire, que les rêves sont accessibles, que‘il ne faut pas s’enfermer dans des cases. Moi qui suis dans un sport plutôt masculin‘ordinaire, ce n’est pas le cas‘n’a pas empêché par rréussir, se démarquer et faire des choses mais c’est le casconduit
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Chaque Barbie raconte une histoire, qu’est-ce que c’est ?‘accent que tu voulais mettre avec le tien ?
Je souhaite montrer que le champ des possibles est ouvert à tous. Tous les cours sont inspirants, tous les cours doivent être créés avec volonté, conviction, en étant déterminé, en se fixant des objectifs, en se donnant les moyens de réussir ! Tous les cours et tous les objectifs sont accessibles pour n‘peu importe qui.
Le jour oùtoi j‘j’ai eu mon premier Poupée Barbie, c’était à Noël… je me souviens, j’étais super contente
Estelle Mosley
Quels sont vos souvenirs d’enfance avec la poupée Barbie ?
A l’époque, comme beaucoup de petites filles, je voulais une Barbie mais mes parents ne l’ont pas fait‘n’avait pas forcément les moyens de‘acheter des cadeaux. Et le jourtoi j‘j’ai eu mon premier Poupée Barbie, c’était à Noël… Je me souviens, j’étais super contente ! Je pensais que nonnous n’allions jamais‘d’avoir donc j’étais vraiment très heureux.
À mesure que la société évolue, les Barbies deviennent de plus en plus inclusives et s‘parfaitement associé au monde du sport. Quel autre sportifEtaimerais-tu te transformer en poupée ? ?
Menue, jj’aurais adoré voir des Barbies “Marie-José Pérec » ou “Surya Bonaly”, ils étaient modEtceux qui pourraient refléter la lutte contre beaucoup de choses. Aujourd’hui‘Aujourd’hui, Simone Biles incarne bien des choses, au-delà de ses immenses performances sportives, de son histoire de vie, de sa santé mentale… Ada Hegerberg p.‘est également très engagée dans le sport féminin, a pris des positions fortes et a marqué le‘l’histoire en remportant le 1er Ballon d‘Ou fsois sûr
Des progrès à faire
Tu es trèsEtengagée en faveur du sport féminin, la société a évolué mais quels progrèsEts il y a encore du travail à faire sur ce sujet ?
Il y a encore beaucoup de progrèsEtc’est à faire mais ce qui est bien est‘est-ce que‘il y a pas mal de choses qui voient le jour. Il y a des réglementations gouvernementales qui se mettent en place, il y a des mentalités qui changent, il y a des femmes qui osent faire de plus en plus de choses et aussi partager leur parcours avec le grand public. Au fil du temps, il y a eu des femmes qui ont osé, qui se sont distinguées dans certains milieux, mais les langues se délient énormément et on comprend que partager tout cela avec le public peut avoir un impact encore plus fort.
Mais il y a encore beaucoup de travail, par exemple les salaires à compétences égales ne seront pas les mêmes. Cela peut aussi être la dimension personnelle qui‘aura une femme ou un homme pour prendre position, prendre des décisions et‘affirmer dans certaines positions. Et je le constate en ce moment avec ma candidature à le prrésidence de la fédération française de boxe. Avant même de penser plus haut, nous devons être convaincus que‘nous pouvons le faire. Parfois des femmes‘n’ont pas forcément cette facilité pour se convaincre que‘ils ont la capacités, qu‘ils peuvent le faire et sont tout à fait légitimes occuper un rParapluiel’important.
Il y a également moins de visibilité et de couverture médiatique. Les femmes passent souvent au second plan ; les performances des femmes dans leur ensemble, que ce soit dans le sport, la musique ou ailleurs, sont souvent moins médiatisées que celles des hommes.
Avez-vous remarqué que les jeunes filles commencent‘maintenant plus facilement boxe ?
Oui, les jeunes filles s’initient beaucoup plus facilement à la boxe etEtc’est le plus jeune âge ! C‘est une observation que je‘j’ai pu le faire récemment lorsque je suis allé juste avant les Jeux Olympiques dans une écolecole parler aux enfants de la maternelle. Parmi les enfants, il y avait des petites filles qui‘dit trEtc’est naturellement « je fais de la boxe » ! Donc c’est‘est trEtC’est positif, cela nous encourage à continuer de progresserEts pour faciliter leur accueil dans les structures sportives.
Le livre « My Barbie Story » est disponible en édition limitée, à 35 euros. Mattel s’est engagé à reverser 100 % des bénéfices des travaux aux branches française et anglaise de l’ONU. En France, plusieurs personnalités et amis de Barbie ont eu l’occasion de participer au projet tels que : Hélène DarozeChef étoilé Michelin et modèle français Barbie en 2019, Estelle Mosley Championne de Boxe et Rôle Modèle Barbie Française 2024, Eléonore LalouxBarbie ambassadrice en 2023 en faveur de la diversité, Anne-Fleur BroudehouxFondatrice de la marque Roseanna, Cathy Moreau, Collectionneur et créateur de la convention Barbie en France, Éric Chatillon, Collectionneuse, et enfin Maureen Piesset, créatrice de contenu.
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