ÉDITION SPÉCIALE FIGARO (9/11) – Terreur d’Hollywood, la critique cinématographique vient de s’éteindre : elle ne prendra plus la plume contre l’acteur.
Cet article est tiré de Figaro Hors Série « Clint Eastwood, le dernier des Géants ».
Le 3 septembre 2001 décède la critique Pauline Kael, dont la chronique dans New-Yorkais avait été, de 1968 à 1991, la terreur d’Hollywood. Elle a résumé son cinéma en quatre mots, Kiss Kiss Bang Bang, et se déclare l’ennemi juré de Clint Eastwood, en qui elle voit le roi de ces films où la violence et la romance insipide sont les seuls moteurs.
Clint avait toujours tout fait pour séduire la presse. Dès ses débuts comme provincial, il disait : « Je vais leur donner mon Gary Cooper. » Il parlait régime, jouait le mari heureux. Fort du succès, il accorde beaucoup d’importance aux critiques pour sortir de la série B. Warner a multiplié les avant-premières et les cocktails presse. Au fil du temps, certaines sont devenues moins graves. Pas Pauline Kael. Clint ne pouvait pas faire un pas sans qu’elle voie un ” potentiel fasciste ». L’inspecteur…
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