Louise Violette, un film d’Éric Besnard. Avec Alexandra Lamy, Grégory Gadebois
« Je voulais connaître la grande histoire avant de travailler sur la petite histoire de cette femme. Elle ne vient pas de nulle part, c’est une communarde qui était sur les barricades, ce qu’on appelait les « partageurs » ; et elle se retrouve face à face avec des bourgeois, des propriétaires.
« J’ai quelques points communs avec elle : elle arrive, c’est une femme, c’est une communarde, elle est apte au mariage, c’est l’étrangère et elle est confrontée à des images qui lui collent tout le temps. suite, comme à mon arrivée à Paris. Il ne faut pas abandonner, je suis pugnace.
Un artiste facilitateur
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Alexandra Lamy se définit comme une « artiviste » : « La culture nous permet de gagner du temps. Quand on voit un film, c’est plus facile de parler des sujets. Par exemple dans mon film Touchées, sur la reconstruction des femmes ayant subi des violences, quand on l’amène dans les collèges et lycées, cet accompagnement est un facilitateur de débat avec les jeunes.
Il y a des résonances avec la situation aujourd’hui en France dans l’Éducation nationale : sur les salaires des enseignants par exemple. L’Etat a tout fait pour qu’on aille à l’école et c’est l’Etat qui supprime les professeurs aujourd’hui ! Des emplois vont être supprimés, c’est une catastrophe. Je plains les professeurs !
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