Après deux premiers reports, l’audience de non-lieu d’Oscar Jégou et Hugo Auradou qui devait se tenir vendredi 1er novembre a été une nouvelle fois ajournée pour examiner une demande d’appel du plaignant. Une attente qui commence à peser sur le moral des joueurs.
Ils ont vu la lumière au bout du tunnel, mais restent coincés dans les affres de la justice argentine. Après avoir été accusé d’avoir, dans la nuit du 6 au 7 juillet, violé une femme dans leur chambre d’hôtel à Mendoza, en Argentine, arrêtée le 8 juillet, placée en garde à vue dans les locaux d’Interpol, brièvement incarcérée, puis assignée à résidence, soumise à de véritables Sous la pression médiatique, Oscar Jégou et Hugo Auradou ont vu le vent tourner en leur faveur en août.
Les deux joueurs du XV de France ont été libérés lundi 12 août avant d’être autorisés à rentrer en France le 4 septembre et un mois plus tard, le 4 octobre, le parquet de Mendoza a demandé au juge d’abandonner toutes les charges retenues contre eux, compte tenu le fait que « la première version du plaignant était affaiblie par divers éléments de preuve » et « l’existence de contradictions notables, d’incohérences, de zones d’ombre, voire d’explications insuffisantes ».
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Revenus à l’entraînement depuis respectivement les 18 et 26 septembre, Hugo Auradou et Oscar Jégou espéraient obtenir « un non-lieu » rapidement et ainsi être innocentés par la justice argentine et pouvoir reprendre le cours normal de leur vie. carrière de rugbyman. Avec, en vue, la tournée automnale du XV de France.
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Trois rapports en un mois
Cependant, à l’issue d’une première audience de trois heures, à huis clos au tribunal de Mendoza, le 18 octobre, la juge Eleonora Arenas, chargée de l’enquête pour « viol aggravé » à leur encontre, a décidé de reporter la séance au 24 octobre. Cette rencontre a ensuite été reportée au 1er novembre. Mais entre-temps, la plaignante, Soledad, 39 ans, a établi un nouveau rapport médical, attestant qu’elle “ne souffre pas de la maladie de Willebrand”, point central dans cette affaire. Le document a ensuite été rejeté par la justice argentine, mais les avocats du plaignant ont fait appel de cette décision, reportant encore davantage l’audience décisive pour Hugo Auradou et Oscar Jégou.
Le tribunal de Mendoza a finalement examiné cet appel le 1er novembre et a rejeté la demande des avocats du plaignant visant à ajouter ces « preuves supplémentaires ». Selon nos informations, une nouvelle date d’audience de licenciement se profile pour la semaine prochaine. Dans le même temps, le club d’Oscar Jégou, le Stade Rochelais, l’a autorisé à revenir en championnat ce samedi 2 novembre, même si le club avait initialement indiqué que le joueur ne serait autorisé à rejouer en Top 14 qu’après la décision de justice. rejeter l’affaire. Hugo Auradou a fait son retour avec la Section Paloise samedi 12 octobre. Preuve d’une certaine impatience de la part des joueurs et de leurs clubs. La défense française des deux hommes assure néanmoins qu’« ils attendent, mais gardent une vraie mentalité de sportif ».
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Du côté de la plaignante, Soledad, 39 ans, l’un de ses avocats, Me Mauricio Cardello, a indiqué dans un bref communiqué qu’il se retirait de cette procédure, sans préciser les motivations de cet abandon. Interrogé par le quotidien argentin « Diario Uno », il a affirmé qu’il s’agissait d’une « question purement professionnelle » et excluait « tout conflit et divergence » avec sa collègue, Me Natacha Romano.
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