Décès à 103 ans de Michel Klein, célèbre vétérinaire de la télévision

Le vétérinaire le plus célèbre du petit écran, Michel Klein, apôtre de la protection animale, est décédé samedi à l’âge de 103 ans à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), a appris l’AFP auprès de son épouse, Marie-Christine Klein, confirmant informations provenant du site jeanmarcmorandini.com.

Né en 1921 dans le nord-ouest de la Roumanie et envoyé en France par ses parents pour étudier dans les années 1930, cet ancien résistant fut l’un des premiers à ouvrir un cabinet vétérinaire à Paris dans les années 1950. C’est lui qui est devenu une figure médiatique dans les années 1960 grâce à des émissions télévisées de sensibilisation aux droits des animaux comme « Je cherche un maître », « Les Animaux du Monde », « 30 millions d’amis » et, depuis dix ans, « Terre, attention danger”, chronique qu’il présentait sur TF1 avec l’animatrice Dorothée.

Proche de Brigitte Bardot, il est l’auteur du livre « Les bêtes qui ont fait de moi l’homme » et a également été longtemps vice-président de la Société de protection des animaux (SPA). Il a cofondé le Conseil national de la protection des animaux et a été à l’origine, avec le soutien de Jacques Chirac, de la création de l’École des chiens-guides d’aveugles et de malvoyants à Paris.

« Michel restera toujours dans mon cœur. 103 ans est un âge magnifique. Il a lui-même été surpris… Son départ est un énorme choc. Il a tant fait pour les animaux et leur protection. Il savait tout sur tout. Il avait le cœur sur la main. Nous avons fait des émissions magnifiques depuis des années”, a réagi Dorothée auprès de l’AFP.

Le producteur Jean Luc Azoulay, fondateur et directeur d’AB Productions qui a produit les spectacles de Dorothée, a salué sur X “un homme extraordinaire, un grand monsieur”, exprimant sa “grande tristesse” et adressant ses pensées “à son épouse et à sa famille”. Sur le même réseau social, l’Ordre national des vétérinaires a salué « la mémoire du doyen de la profession », estimant que « Michel Klein a contribué au rayonnement de la profession en France » et que « les nombreux vétérinaires qui doivent leur vocation sont aujourd’hui orphelins.