L’affaire Mbappé permet de mettre en avant les loisirs des footballeurs professionnels lorsqu’ils sont en congés. L’entraîneur brestois Eric Roy dévoile ses consignes et celles de son club.
Kylian Mbappé a clairement choisi de se priver de matches de Ligue des Nations avec l’équipe de France pour mieux se concentrer sur son retour à 100% avec le Real Madrid. Cette décision avait déjà fait sourciller puisque l’attaquant français était suffisamment en forme pour disputer le match avant la trêve internationale avec les Merengue. Mais le fait qu’il ait mis plusieurs jours pour se rendre en Suède, puis en Corse, pendant que jouaient ses coéquipiers français, avait le don de faire sourciller le public. Mais à peine rentré à Madrid pour reprendre l’entraînement, que l’attaquant qui a quitté le PSG l’été dernier est visé par une plainte pour viol et agression sexuelle, annoncée par la presse suédoise, mais qui n’a pas été officiellement confirmée depuis.
Brest prévient ses joueurs
Une escapade en Scandinavie qui jette encore clairement le désarroi sur l’actualité de Kylian Mbappé, mais rappelle aussi que les footballeurs n’hésitent pas à profiter de leurs jours de repos pour voyager au loin, s’offrir des loisirs de luxe et profiter de la vie à leur manière. Même si la prudence est de mise dans ce dossier sachant qu’il est très compliqué de savoir pourquoi et dans quelles conditions l’attaquant français est visé par une plainte, cela n’empêche pas Eric Roy de réagir à cette nouvelle.
L’entraîneur brestois a évoqué en conférence de presse le fait que ses joueurs font absolument ce qu’ils veulent pendant leur temps libre, mais qu’ils doivent néanmoins réfléchir aux répercussions de leurs actes sachant qu’ils font partie d’un club qui les rémunère également en fonction de leur image et leur comportement. ” Les joueurs sont prévenus que même dans leur vie privée et pendant leurs jours de repos, ils associent toujours leur image à celle du club. Il est très important de prêter attention à l’institution et de ne pas l’endommager. Ils ont aussi cette responsabilité. On ne les empêche pas d’aller au restaurant ou en boîte de nuit. On peut aller en boîte de nuit comme je l’ai souvent fait au cours de ma carrière après les matchs, parce que je n’arrivais pas à dormir. J’avais toujours une bouteille d’Evian à la main. Je n’ai jamais bu ni fumé de ma vie, cela ne m’a pas empêché de passer un bon moment après les matchs quand on voulait fêter quelque chose. Cela fait partie d’un mode de vie sain, d’une approche de son métier, qui à mon avis n’est pas contradictoire avec le fait d’avoir 25 ans, de pouvoir s’amuser et être sérieux quand c’est le moment. », a livré l’entraîneur brestois pour qui le plus difficile est de trouver le bon équilibre entre plaisir, et préserver son image et sa santé pour être au meilleur niveau.
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